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Me Augustin Senghor sur l’interdiction des rassemblements dans les terrains de sport « ce sera signer un arrêt de mort du sport sénégalais »

Me Augustin Senghor sur l’interdiction des rassemblements dans les terrains de sport « ce sera signer un arrêt de mort du sport sénégalais »

Me Augustin Senghor sur l’interdiction des rassemblements dans les terrains de sport « ce sera signer un arrêt de mort du sport sénégalais »

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 Augustin Senghor n’est pas en phase avec l’arrêté du ministère de l’Intérieur interdisant les rassemblements sur les terrains de football. Une décision qui fait suite à la recrudescence de la Covid-19. Le président de la Fédération sénégalaise de football (FSF) qui a fait part de son inquiétude dans un groupe d’échange est d’avis qu’une telle décision serait signer ’’l’arrêt de mort’’ du sport sénégalais. Le communiqué du Ministère de l’Intérieur interdisant les rassemblements au niveau des plages, des terrains de sports, des espaces publics et des salles de spectacles en réponse au rebondissement des cas de coronavirus n’a pas reçu l’agrément de Me Augustin Senghor.


Intervenant dans un plateforme ’’Foot local’’ , le président de la FSF a fait part de son inquiétude et pense que ce serait un moyen de signer « un arrêt de mort » du sport sénégalais « En tant que Président de la FSF, je donne mon point de vue, sur le document du ministère de l’Intérieur. Il est clair que si c’est mis en application ou renouvelé, ce sera signer un arrêt de mort du sport Sénégalais. Un an ou plus sans pratiquer du sport dans un pays, cela devient inquiétant ! », a- t-il souligné.

Le patron du football sénégalais estime que le football sénégalais devrait être en mesure de reprendre et de vivre avec le virus à l’image d’autres pays considérés plus affectés. « Nous devons jouer parce que les élèves vont à l’école, les étudiants à l’Université, les croyants à l’église et à la mosquée, les cérémonies familiales, religieuses et populaires ont repris de plus belle et j’en passe. Nous devons jouer parce que c’est bon pour la santé publique et pour notre jeunesse. Nous devons jouer parce que hors de chez nous, des pays largement plus affectés que le nôtre ont mis en place des dispositions pour que le sport continue de manière régulée et responsable. Pourquoi pas nous ? », argumente-t-il.

Poursuivant son propos, le candidat à la présidence de la CAF a ainsi évoqué la question des moyens tout en montrant sa disposition à poser le débat. « Le monde sportif a jusque-là été très réceptif, discipliné et constructif. Mais jusqu’à quand devrons continuer à exposer des frais et dépenser nos maigres moyens en tant que clubs, fédérations ou autres groupements sportifs ou d’acteurs sans pouvoir jouer ? Nous devons poser le débat avec tout le respect qui sied auprès des autorités et les convaincre afin de trouver la meilleure solution. Faire du sport à huis clos et dans le respect des mesures barrières est bien possible», soutient-il.

L’entrée en vigueur de cette deuxième mesure touchera principalement le football sénégalais. Le démarrage du championnat de Ligue 1 sénégalaise prévu le 2 janvier prochain est désormais compromis. Des répercussions sont aussi attendues sur d’autres disciplines au Sénégal. La saison de Basket, qui devait débuter en janvier prochain est également suspendu au nouveau arrêté.

Omar DIAW

 

source: https://www.sudonline.sn/ce-sera-signer-un-arret-de-mort-du-sport-senegalais-_a_49959.html