Diourbel
Outils
Vos reglages
  • Plus petit Petit Moyen Grand Plus grand
  • Default Helvetica Segoe Georgia Times

XIBAR.NET (Dakar, 18 Janvier 2010) - Le fils du président Abdoulaye Wade, Karim, entend succéder à son père. Mais son incapacité à parler une de nos langue nationale ou le wolof, la plus répandue du pays, pourrait bien plomber son ambition. En effet, c’est sa non maîtrise de cette dernière qui l’a fait fuir la foule de la capitale du Baol, Diourbel, où il s’était pourtant fait annoncer, en grande pompe.

Rendez-vous manqué de Diourbel : Karim Wade fuit le wolof
Depuis la fin de l’année, ses prétendus proches, par intérêt, s’étaient mobilisés pour convaincre leurs concitoyens de la capitale de la région de Diourbel, à affluer de toutes les contrées pour l’accueillir et l’accompagner à la tête de la présidence du Sénégal. Mais, à l’heure du rendez-vous, ils rasent les murs. Car, leur « idole » n’a pas été à la rencontre. Il a prétexté un calendrier « plus que chargé ». Mais, en vérité, il aurait fait faux-bond pour une raison des plus absurdes et marrantes : Karim ne parvient toujours pas, à plus de quarante ans, à parler une de nos langue nationale. Il s’y ajoute que le président Wade lui avait commis des précepteurs d’origine américaine dans la langue de Kocc Barma. Mais, Karim semble avoir du mal à retenir ce qu’on lui enseigne.

Ainsi, il est l’objet de la risée publique. Car, parler une langue nationale est le minimum attendu de tout postulant à la présidence du Sénégal. Il s’y ajoute que Karim Wade n’a aucun charisme, une autre exigence pour un présidentiable. Il n’a pas, non plus, de base politique, pour avoir été battu dans le bureau où il a voté. Horreur : il est l’un des plus mal-aimés du monde politique Sénégalais, loin derrière Samuel Sarr et Kalidou Diallo. Karim n’existe en fait que par la volonté de son père, qu’il risque de perdre. Sa durée de vie publique est au rythme de celle de son père.

C’est dire que la montagne pourrait bien accoucher d’une souris. La fuite du meeting de Diourbel, où il s’est résigné à envoyer ses ouailles, en est plus qu’une illustration. Karim est un militant de la facilité. Du concret, il ne connaît rien.

Source:  XIBAR