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Diourbel

L’année scolaire s’ouvre à Diourbel avec un déficit en maîtres au niveau de l’élémentaire. Aussi, l’état de délabrement de certaines écoles ne permet-il pas un enseignement de qualité.

Les potaches reprennent ce matin le chemin des écoles à Diourbel, mais également dans le reste du pays. Diourbel, qui a un taux brut de préscolarisation de 5%, donc très faible, comparé à la moyenne nationale qui est de 12,1%, doit ainsi relever le défi d’une inscription massive cette année. Mais l’insuffisance des structures d’accueil ou encore des enseignants à l’élémentaire inquiète au niveau de l’Inspection départementale. Ici, on dénombre, d’après le rapport de l’Inspecteur de l’éducation et de la formation, présenté lors du Comité départemental de développement tenu la semaine passée, 332 écoles publiques dont 194 écoles publiques françaises et 16 collèges. 

Aussi, fait constater l’Inspecteur de l’éducation et de la formation Moussa Mbaye, la situation des classes spéciales dans le département de Diourbel montre que les classes multigrades sont de 159, les classes à double flux, 21. Pour lui, «cette situation laisse apparaître un déficit en enseignants (français et arabe). En effet, en dehors du fait que beaucoup de Classes multigrades (Cmg) en zone rurale se justifie par la faiblesse des effectifs, il faut reconnaître aussi que les Classes à double flux (Cdf) et les Cmg à 3 cours sont en grande partie dues au manque de maîtres. Il y a à ce jour 35 classes qui attendent des maîtres. Au total, une mise à disposition de 60 enseignants (45 en français et 15 en arabe) pourrait contribuer à soulager la circonscription dans ce domaine». 
Au-delà de ces problèmes d’effectifs, fait encore remarquer l’inspecteur Mbaye, on note une progression du taux brut de scolarisation avec 90%. Cette scolarisation se heurte néanmoins à quelques goulots d’étranglement qui ont pour nom : existence de zones de résistance où l’offre d’éducation publique n’est pas adaptée à l’attente des communautés, la persistance des abris provisoires et l’absence d’ouvrages annexes, surtout en zone rurale, le déficit en personnel, surtout en langue arabe pour une réelle promotion des écoles franco-arabes. 
Dans le département de Diourbel, les principaux problèmes qui concernent les constructions scolaires sont le délabrement avancé de certaines infrastructures comme l’école Ibrahima Thioye, la pléthore des abris provisoires surtout en zone rurale, les constructions inachevées prévues dans le Budget consolidé d’investissement (Bci) surtout dans l’arrondissement de Ndoulo et dans la commune de Diourbel ou encore l’absence de réserves foncières dans la commune. 
L’Inspecteur de l’éducation et de la formation a également déploré la non-implication de l’Ief dans la procédure de mise en œuvre des constructions scolaires. S’agissant du quantum horaire, il est de 79,68%. Selon lui, ce déficit s’explique par le démarrage tardif des cours dans les écoles rurales et la fermeture anticipée des classes. 
Après avoir lancé un appel aux collectivités locales pour soutenir davantage le secteur de l’éducation à Diourbel, le maire Malick Fall a assuré que son institution ne ménagera «aucun effort pour appuyer le secteur de l’éducation». Il a sous ce rapport annoncé le souhait de deux sociétés sénégalaises de construire un établissement de 100 millions de francs Cfa à Diourbel. Pour lui d’ailleurs, Diourbel doit faire partie des 3 meilleurs au Sénégal en matière de résultats scolaires. 

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source: http://www.lequotidien.sn/index.php/component/k2/item/35559-diourbel-ouverture-probl%C3%A9matique-des-classes--le-d%C3%A9ficit-d%E2%80%99enseignants-%C3%A0-l%E2%80%99%C3%A9l%C3%A9mentaire-inqui%C3%A8te