Diourbel
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Deukbi dafa Macky   Le taux de  la malnutrition aigue  globale a connu une hausse au niveau de la région de Diourbel. Il est passé de 9 ,4 à 9,7%. L’adjoint au gouverneur chargé du développement de Diourbel, Babacar Ndiaye invite les ménages à faire consommer les aliments locaux aux enfants  pour  faire baisser la malnutrition.  

Un taux d’exécution satisfaisant des activités de la malnutrition a été noté au niveau de la cellule de lutte contre la malnutrition. 

 

En revanche, le taux de malnutrition a connu une hausse. Il est passé de 9.4 à 9.7 %,  selon l’enquête SMART de 2014. Mme Nene Awa Sy, la responsable du bureau régional de Thiès de la cellule de lutte contre la malnutrition explique : «Il faut renforcer les efforts de réduire de manière plus drastique le niveau de malnutrition aigue globale pour être dans des seuils qui ne dépassent pas les 5%. Le niveau de malnutrition global ne dépasse pas les 4 %. Il est de l’ordre de 2,8% au courant du troisième trimestre 2014». 
 
La malnutrition aigue sévère est de l’ordre de 0 ,1 %. C’est pourquoi les acteurs locaux veulent s’attaquer aux causes de cette malnutrition qui tournent autour de la pauvreté. 
Ainsi, l’adjoint au gouverneur chargé du développement propose quelques stratégies de lutte. «Il faudrait aider les ménages dans lesquels vivent des enfants malnutris à sortir de la pauvreté par la promotion d’activités génératrices de revenus mais également par le changement de comportement surtout  ce qui concerne l’alimentation des  enfants», a-t-il indiqué. 
 
L’intervention de la Cellule de lutte contre la malnutrition(Clm) tourne essentiellement autour du renforcement de l’alimentation. Cela se fait généralement sur la base d’aliments locaux  qui sont disponibles dans le monde rural. 
 
«Il faudrait inviter les ménages à faire consommer ces aliments aux enfants pour les sortir de cette situation de malnutrition. Il faudrait adopter une approche multisectorielle et intégrée étant entendue que les causes de la malnutrition sont diverses et variées», dira-t-il. 
 
Et d’ajouter que «les facteurs suivants doivent être combinés : la consommation de produits locaux à forte valeur nutritionnelle, l’allaitement maternel, la promotion d’activités génératrices de revenus, la couverture universelle en MILDA moustiquaire imprégnée à longue durée d’action, le renforcement des mesures d’hygiène dans l’environnement de l’enfant la promotion du  sel iodé, l’accès à l’eau potable, la maitrise de la natalité entre autres facteurs». 
 
En ce qui concerne les mesures particulières, M. Ndiaye estime qu’il faut renforcer l’intervention de la CLM pour rattraper le retard noté au niveau de Bambey, mais il faut également apporter des mesures correctives pour atteindre un taux d’exécution satisfaisant étant entendu que le taux actuel tourne autour de 50%. Le PASAV mis en place par la Clm et qui intervient dans les activités génératrices de revenus doit également être élargi. 
 
Sur ce point précis, «nous allons effectuer le plaidoyer au niveau national. Nous avons  enrôlé quatre nouvelles communes dans le département de Bambey  au courant de cette année 2014. Au niveau de ces communes, il faut un temps pour un changement de comportements ». L ‘adjoint au gouverneur chargé du développement a également exhorté la CLM et tous les acteurs à prendre les dispositions nécessaires pour contraindre la baisse de la malnutrition pour l’année 2014 à cause des résultats mitigés de la campagne agricole de cette année.
 
Source: http://www.sudonline.sn/une-synergie-pour-freiner-la-progression-de-la-malnutrition_a_21413.html