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pauvreté Une session de formation sur l’assemblage et les réparations de la version 3 de la batteuse manuelle à mil qui regroupe une vingtaine d’artisans provenant des régions de Diourbel, Thiès et Fatick s’est déroulée du 3 au  4 janvier 2018 à Diourbel. Cette activité qui entre dans le cadre de la pérennisation du projet de diffusion à grande échelle d’une technologie de battage manuel du mil pour la réduction des pertes post-récoltes, du temps de travail et de l’amélioration de la qualité des grains au niveau du bassin arachidier. 

Une session de formation sur l’assemblage et les réparations de la version 3 de la batteuse manuelle à mil a réuni une vingtaine d’artisans venus des régions de Diourbel, Thiès et Fatick. Cette activité entre dans le cadre du projet de diffusion à grande échelle d’une technologie de battage manuel du mil pour la réduction des pertes post-récoltes.

L’objectif principal est de contribuer à la sécurité alimentaire des ménages dans le bassin arachidier, en améliorant les opérations post-récoltes et la diffusion d’une technologie appropriée aux exploitations familiales vulnérables et pour l’atteinte des objectifs du Pracas, volet agricole du Plan Sénégal émergent (Pse). Mamadou Diop,  le directeur de l’Agence nationale de conseil agricole bassin arachidier nord explique que «cette batteuse manuelle de mil est conçue pour remplacer le mortier et le pilon, mais aussi d’assurer le battage des besoins des ménages. Elle permet aux femmes d’alléger leurs travaux, mais aussi beaucoup plus efficace.»
 
Le Directeur pays de Compatible technologie  internationale,  Aliou Ndiaye, estime que cette machine est conçue pour alléger les travaux des femmes, réduire la perte de temps, mais  aussi  améliorer la qualité des grains au niveau du bassin arachidier. Selon lui, l’ambition de son organisation est de travailler sur des outils appropriés pour les petits producteurs et les femmes. «Notre ambition est d’aller jusqu’à ce que les producteurs soient satisfaits du fonctionnement, des conditions d’accès et des performances de cette machine. Notre ambition va jusqu’au delà de cette première machine que nous avons introduite au Sénégal, mais aussi de voire toutes les opérations post-récoltes pour satisfaire la demande en outils dont les femmes ont besoin pour transformer leur production agricole.»
 
Les bénéficiaires ont salué la tenue de cet atelier de formation. Bassirou Sylla,  un artisan de la localité de Layabe, dans la commune de Ndindy, soutient avoir bien appris à l’issue de cette formation. «Nous souhaitons qu’il y ait, chaque mois, une session de formation destinée aux artisans pour pouvoir améliorer la qualité des grains.» Cheikh Thioub de la commune de Kael pense que les machines contribuent à soulager les femmes et les hommes. «Cela nous permet d’économiser nos récoltes de mil.» 150 batteuses version 3 avaient été fabriquées et mises en place dans 150 villages dont 41 au niveau du bassin arachidier nord, dans 9 communes. Ce projet a touché 2676 ménages et 2842 bénéficiaires dont 92% de femmes dans le bassin arachidier.

 

source:http://www.sudonline.sn/une-vingtaine-d-artisans-outilles-en-assemblage-et-reparation-de-batteuse-manuelle-a-mil_a_37764.html