Tambacounda
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TambaDes jeunes du quartier Pont de Tambacounda excédées par une pénurie d’énergie qui a dépassé les limites du supportable, ont pris d’assaut l’avenue Kandioura, et brûlé des pneus en barrant la circulation samedi vers les coups de 20heures. Contre les coupures intempestives d’électricité qui plongent la capitale orientale chaque jour dans le noir et bloquent des activités, des jeunes, après avoir fait passer le message, se sont mobilisés et ont envahi la grande avenue très prisée par les véhicules et autres passagers en mettant le feu pour protester contre les coupures d’électricité qui durent quelquefois plus d’une dizaine d’heures.

Routes barrées, pneus brûlés avec une fumée noire qui s'y dégage, des cailloux déposés sur la chaussée. C’est le triste décor laissé sur l’avenue Kandioura Noba, samedi vers les coups de 20 heures. Ce sont des jeunes du quartier Pont de Tambacounda, qui ont occupé ainsi, pour la première fois, pour dénoncer les nombreuses coupures d'électricité. Avant le croisement du garage de Kothiary, des jeunes en colère se sont fait remarquer à travers un mouvement spontané de contestation contre les délestages. Non contents de la gestion de la distribution de l'énergie dans leur secteur, les jeunes du quartier Pont ont voulu par ce mouvement d'humeur se faire entendre par les autorités qui ont, selon l’un d’eux rencontré, montré leurs limites quant à la gestion de la question de l'énergie. Pour eux, c'est un manque notoire de respect à l'égard des populations de la Tambacounda qui vit au rythme d’une chaleur infernale (car le thermomètre dépasse plus de 32 degrés) que de les priver d'électricité pendant plusieurs heures, paralysant tout leurs secteurs d'activité. Les manifestants qui n’en peuvent plus de subir les affres de la société nationale d’électricité (Senelec) compte récidiver « nous allons continuer notre combat jusqu’au bout. Ils ont coupé et quand nous avons investi la rue et brulé des pneus, la Senelec a rétabli après information » a laissé entendre un jeune. Et d’ajouter : « nous allons continuer et sortir à chaque fois qu’il y a coupure de courant dans le quartier Pont » a-t-il lancé. .Selon un agent de la Senelec, société en charge de la distribution de l’énergie électrique, ces délestages sont dus à « un déficit de production » faisant suite à l’exécution du programme annuel de maintenance de ses groupes. S’y ajoutent des « difficultés d’approvisionnement en combustible ». A l’en croire pour éviter un « black out » (coupure générale), on est obligé de délester.

SOURCE:Tambacounda.info