Tambacounda
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Manifestation"La chambre d’un agent de la Sénélec réduite en amas de cendre, la centrale électricité et le trésor ciblée sous haute surveillance policière"
 
 Ca a chauffé dans la nuit du Samedi à Tambacounda. Dans tous les sens du terme. Des pneus brulés, barricades érigés, affrontements entre populations et forces de sécurité, le domicile d’un agent de la Sénélec réduite en amas de centre, la centrale électricité et le trésorerie paierie sous haute surveillance policière par ce que ciblés par les manifestants et grenades lacrymogènes ont refait leurs apparitions. 

 

C’est le triste bilan de la manifestation des populations contre les coupures intempestives d’électricité.


amais soirée n’a été aussi chaude à Tambacounda que celle du samedi 30 avril 2011. Prévue pour être pacifique, la marche des populations de la capitale orientale s’est transformée en une véritable insurrection sur toute l’étendue de la ville. A l’origine, elles dénoncent les coupures intempestives d’électricité. Ainsi, les populations toutes couches confondues, ont investi les différentes artères de la ville et manifester leur mécontentement à 20 heures 30 minutes. Main dans la main, elles se sont attaquées délibérément et simultanément aux grandes artères de la ville qu’elles ont mises à feu empêchant du coup, certains automobilistes à rebrousser chemin par peur de subir leurs foudres sans compter les magasins et autres commerces qui ont très tôt baissé pavillon. Très débordés, les limiers ont usé de leurs grenades lacrymogènes pour disperser la foule.

 Mais c’était sans compter avec les populations, déterminées à aller jusqu’au bout pour s’attaquer à la centrale et l’agence de la Sénélec, la trésorerie paierie régionale. Elles ont usé de pierres et d’autres objets pour faire face aux limiers qui ont reçu le renfort des gendarmes.

 La chambre d’un agent de la Sénélec réduite en amas

Manifestation

Certains habitants n’en reviennent toujours de ce qui est arrivé à Lassana Kanté, un agent de la Sénélec domicilié au quartier Dépôt. En lieu et place de la centrale électrique, de l’agence de la Sénélec et la trésorerie pairie régionale sous haute surveillance policière par ce que ciblés par les manifestants. C’est le domicile de l’agent de la Sénélec que des jeunes ont attaqué. Et la tristesse n’a d’égale que la lourdeur des dégâts infligée par les manifestants. L’appartement du chef d’accueil de l’agence de la Sénélec a été réduit en amas de cendres.

Loin de maîtriser les techniques du feu, le voisinage a alerté les sapeurs pompiers qui ont rappliquent dare-dare sur les lieux. Il a fallu le concours des éléments de la 61e compagnie d’incendie et de secours pour circonscrire le sinistre. Même si aucune perte en vie humaine n’a été enregistrée, il convient de signaler que le bilan est lourd. Il s’agit d’1 double lit, 1 armoire 5 battants, 1 coiffeuse, 3 matelas, 1 post téléviseur, 5 valises remplies d’habits, 1 Congélateur GM, 1 magnétophone et des meubles de salon qui ont été calcinés par les flammes. Une enquête est déjà ouverte pour mettre la main sur les auteurs de cet acte odieux. Ce dimanche, un calme plat règne dans la ville réputée très calme. Des cailloux, et autres pneus brulés sont visibles tout le long des grandes artères. Des rondes sont notées partout dans la ville pour dissuader les manifestants qui promettent de passer à la vitesse si jamais la Sénélec coupe leur jus revenu à la normale.

SOURCE: Tambacounda.info