Un court circuit apparu au niveau du disjoncteur a occasionné un incendie sur le poste électrique du Centre de formation des personnels de l’éducation.
L’accident qui s’est produit hier, vers 11 heures, a commencé d’abord par l’apparition d’une fumée opaque au niveau de la façade du mur où sont fixés le compteur et le disjoncteur qui prendront feu, au fil des minutes sous le regard ahuri du personnel de la structure. Absorbées par les flammes, les installations électriques qui ne résisteront pas sous l’ampleur du feu finiront par exploser.
Suscitant ainsi une forte psychose au niveau des habitants du coin qui, alertés par les détonations, avaient accouru en masse. Sur place, la confusion s’installe. Alors que les sapeurs pompiers et la Senelec sont saisis au téléphone, le personnel de charge s’évertue à éteindre le feu. Par où commencer ? Là restait la grande question. On palabra à propos des bouches d’incendie qu’on ne retrouvait pas. Tout comme les extincteurs dont d’ailleurs la plupart ne fonctionnent pas normalement.
Au niveau des salles de classes qui accueillent des élèves maîtres, les cours sont alors arrêtés. Une partie des apprenants a quitté les lieux, en même temps que des séminaristes qui se trouvaient dans la salle informatique. Quelques-uns se réfugient alors vers la mer.
Spontanément, un jeune homme surgi de nulle part armé d’un extincteur défectueux vide toute sa bouteille sur les flammes qui avaient fini de brûler les fils électriques du bâtiment de l’école maternelle Gok Mbacc, logée au sein du centre de formation. Son entreprise risquée portera tout de même des fruits, en ce sens qu’il parviendra au bout de quelques munîtes à baisser l’intensité du feu. Ce dernier sera éteint 30 minutes après avec l’implication de bonnes volontés qui utiliseront du sable…
En l’absence jusque-là des sapeurs pompiers et des techniciens de la Senelec. Une situation qui n’a pas manqué d’indigner bon nombre d’individus. S’il reste entendu comme le témoignent les travailleurs de la structure que « ce problème d’incendie électrique est récurrent au niveau de la structure ». Dans l’entendement de tous, il s’avère de fait urgent que des solutions d’appoint soient trouvées surtout pour la sécurité des personnes qui fréquentent l’école de formation. Surtout quand on sait que le CRFPE abrite en son sein une école élémentaire et une école maternelle avec un effectif considérable.
source: http://www.sudonline.sn/pris-de-panique-ils-se-replient-vers-la-mer_a_21043.html