En 2013, Keur Massar, Guinaw Rail et Grand-Yoff ont été classées comme les zones les plus criminogènes de la capitale ; même si ces localités ne détiennent pas le monopole de la violence qui règne en maître dans la banlieue dakaroise. Meurtres, menaces à ascendants, agressions avec armes blanches, vols à l’arrachée, viol... continuent de rythmer le quotidien des populations qui demandent, entre autres, plus de présence policière, de l'éclairage public et des mesures hardies pour régler la question du chômage et du désœuvrement. Qu'est-ce qui explique la persistance de la violence ? Existe-t-il des solutions ? Quel est la part de responsabilité de l'État ? EnQuête tente d'apporter des réponses à ces interrogations, en donnant la parole à des autorités policières et des spécialistes de la question. Le témoignages de victimes et auteurs de ces violences apportent aussi un éclairage nouveau.