JUSTICE
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 Bien qu’ayant connu son verdict depuis le vendredi 30 mars 2018, l’affaire de la caisse d’avance de la mairie de Dakar continue de jouer les prolongations. Seulement, cette fois, elle s’est encore invitée au niveau de la Cedeao dont la Cour commune s’est penchée hier, mardi 24 avril, sur la saisine de la défense de Khalifa Sall incriminant la violation des droits du maire de Dakar. Le délibéré est attendu pour le 29 juin prochain.  Les avocats du député-maire de Dakar, Khalifa Sall, ne sont pas partis pour mettre au placard la défense de leur client, incarcéré pour 05 années de prison ferme dans le cadre de l’affaire dite de la caisse d’avance de la mairie de la capitale sénégalaise.

Pour cause, près de trois semaines après le verdict contre l’édile socialiste de Dakar, ils ont plaidé en procédure d’urgence, contre ce qu’ils appellent « les violations flagrantes des droits de leur client », devant la Cour de justice de la Cedeao (Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest).

Dans une note transmise à la presse hier, mardi 24 avril, la défense de Khalifa Sall note : «  La Cour commune de la Cedeao a jugé ce mardi 24 avril 2018, à Bamako, l’affaire opposant le député-maire de la Ville de Dakar Khalifa Ababacar Sall à l’Etat du Sénégal. A l’issue de l’audience, la juridiction communautaire a mis l’affaire en délibéré au 29 Juin 2018 ». Loin de s’en limiter, le collectif des avocats relève que « Cette décision prouve, si besoin en est, que la Cour de justice n’a jamais débouté le maire de Dakar, contrairement aux informations…distillées dans la presse par les avocats de l’Etat du Sénégal ».

La même source d’informer dans la foulée que « les avocats du maire de Dakar avaient saisi, en procédure d’urgence, la Cour d’Abuja suite aux violations flagrantes des droits de leur client dans le cadre de l’affaire de la caisse d’avance de la Ville de Dakar ».

Pour rappel, poursuivi dans le cadre de cette affaire sus nommée,  le maire de Dakar, Khalifa Sall, qui est en prison depuis le 7 mars 2017 a été condamné à cinq ans de prison ferme et à une amende de 5 millions de F Cfa pour « faux et usage de faux » et « escroquerie portant sur des fonds publics ». Il a été en revanche relaxé des chefs d’inculpation d’« association de malfaiteurs » et de « blanchiment de capitaux ». Le délibéré de son procès a été prononcé le 30 mars dernier.

SOURCE:http://www.sudonline.sn/le-delibere-attendu-le-29-juin_a_39291.html