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Traque des biens dits mal acquis: Karim accepte d'aller au procès mais à ses conditions
Dernière tentative de Wade-fils de se défaire des liens de la détention. La date de son procès fixé au 31 juillet prochain, Karim introduit une demande de liberté provisoire. Mieux, l’ancien ministre d’Etat, ministre de la Coopération internationale, de l’Aménagement du territoire, des Transports aériens et des Infrastructures réclame tout bonnement sa «libération d’office». Pour lui, il ne fait aucun doute qu’il est victime d’une «détention arbitraire». Le célèbre détenu de la Maison d’Arrêt et de Correction (MAC) de Rebeuss ne manque pas de convoquer les textes régissant la Cour de Répression de l’Enrichissement Illicite (CREI) pour dire qu’il ne devait pas être détenu au-delà de six (6) mois. 


Un délai dépassé depuis belle lurette selon lui. Fort de ce fait, le fils du prédécesseur de Macky Sall de renouveler l’illégalité de son second mandat de dépôt. Ce, en invoquant «le manque de base légale» du prolongement de son séjour carcéral. Des sources très au fait de l’affaire renseignent « lequotidien » que la méthode empruntée par Karim Wade est «cousue de fil blanc». Selon elles, Wade-fils cherche à provoquer une décision de la CREI afin de l’attaquer par la voie de la cassation devant la Cour suprême. 


De cette demande, elles ne retiennent qu’un «dilatoire à quelques semaines de la tenue de son procès» pouvant redistribuer les cartes. En effet, annoncé en juin par le ministre de la Justice, Me Sidiki Kaba, le procès aura finalement lieu le 31 juillet. Karim en a même reçu la notification de la date de son procès. Contrairement à la première qu’il avait refusé de signer, il a bien signé celle-ci. Sans toutefois oublier d’y faire cette mention : « Sous réserve de la violation de mes droits par l’Etat du Sénégal et par la CREI».