MOEURS / SCANDALE
Outils
Vos reglages
  • Plus petit Petit Moyen Grand Plus grand
  • Default Helvetica Segoe Georgia Times

SABAR

Le parquet de Dakar s’est auto-saisi, pour faire la lumière sur le « sabar bou graw » qui enflamme le web. Dans la plus grande discrétion, la Brigade des mœurs de la Sûreté urbaine (Su) à qui l’enquête a été confiée, a mené un vrai travail de fourmi. Presque toutes les femmes ayant participé à ce sabar satanique ont été identifiées et entendues, de même que le caméraman qui a réalisé le film.

 Le « Sabar bou graw », du nom de cette vidéo qui circule depuis plusieurs jours dans le net et dont les photos avaient été publiées en exclusivité par L’As, n’a pas laissé indifférent le procureur de la République, Ousmane Diagne, qui s’était déjà auto-saisi dans l’affaire de la vidéo pornographique de Sicap. Dans la plus grande discrétion, le ministère public, garant des bonnes mœurs, a activé la Sûreté urbaine, à travers son démembrement, la Brigade des mœurs. Et le moins que l’on puisse dire est que les hommes du commissaire Malick Mbengue ont accompli un vrai travail de fourmi. En effet, la Brigade des mœurs a « cerné » l’affaire après des investigations très poussées. 

Selon des sources très sûres, plusieurs femmes ayant participé à ce « sabar » bien spécial ont été identifiées et entendues dans le cadre de l’enquête. Mais elles n’ont pas été placées en garde-à-vue, même si les policiers leur ont demandé de rester à disposition. Ces dernières ont fourni à la Brigade des mœurs les moindres détails de cette vidéo qui déchaîne les passions dans le net. Dans le cadre des investigations, les limiers ont identifié, outre les actrices de la vidéo, le caméraman qui a réalisé le film du « sabar ». Sans doute qu’il y aura des rebondissements dans les prochains jours. 

La vidéo à l’origine de l’auto-saisine du procureur est comme son nom l’indique, un « sabar bou graw » (sabar extraordinaire). Dans la vidéo révélée par L’As, plusieurs femmes sont dans une sorte d’arrière-cour de maison, des portables et du « thiouraye » posés sur une table. Dès le début de la vidéo, les esprits sensibles sont heurtés, puisqu’une femme commence à se déhancher, avant que les griots crient : « da…bou nioul kouk » (un se…noir). Le reste de la vidéo se passe de commentaires, parce qu’il est arrivé au cours du « sabar » qu’une des femmes se « débarrasse » de son pagne, en dansant. A suivre…

Cheikh Mbacké GUISSE

SOURCE : SENETOILE NEWS