TERRORISME
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Vu l’importance du sujet et son opportunité,  je me vois dans l’obligation de présenter cette étude que j'ai eu à présenter   dans des colloques internationaux   sur le Terrorisme, afin que l’opinion soit bien édifiée du danger que représente le terrorisme surtout inspiré du Wahhabisme-Salafiste-Takfiri qui est devenu  interplanétaire et une menace pour l’Humanité.

 

L’Islam au Sud Sahara et ses différents courants qui revendiquent une place centrale du sacré dans la sphère politique, du Social et de l’économie, ont véritablement fait l’objet d’une grande médiatisation en Afrique au Sud du Sahara juste après l’avènement de la Révolution Islamique en Iran en 1979, sous l’égide de  l’Imam Khomeiny (RA).

 

 

Ces tendances toutes confondues ont été davantage étudiées notamment par des historiens, sociologues et politologues, spécialistes du monde Arabo-musulman.

Les thèmes de naissance ou de renaissance de islam réformateur sont souvent assimilés à la République Islamique d’Iran, à Egypte, au Soudan, à des groupes islamiques tels les frères musulmans, la Jama’at Islamiyya, le Jama’at Tabligh et plus récemment par  Daesh (Etat islamique), Al Qaïda, Aqmi, Front Al Nosra, Bokko Haram, les Shabab, Ansarurdine, Ansaru beytil, Maqdis, Mujao, etc.

La signification du mot ‘’Irhaab’’ en arabe.

Le mot ‘’Irhaab’’ vient de ‘’ ar-rahib’’ c'est à dire ’’ar-rahbatou’’ qui veut dire ‘’la Crainte révérencielle’’  comme l’a si bien indiqué le  hadith Prophétique :   ‘’ Il n’y a pas de monastique en Islam’’. Etre toujours habité par la peur, et la crainte c’est le fait de s’attacher de chaines, se priver des délices licites de la vie ici-bas, ne pas se marier, etc… Le Saint Coran «  Ô enfants d’Israël, rappelez-vous Mon bienfait dont Je vous ai comblés. Si vous tenez vos engagements vis-à-vis de Moi, Je tiendrai les miens. Et c’est Moi que vous devez redouter (avoir peur) ». Verset 40. Sourate 2  La Vache.

Donc, vouloir traduire le mot Terrorisme par ‘’ Irhaab’’ nous parait être une traduction défaillante, car elle ne met pas en évidence un des sens essentiel.  Il est dérivé du mot ‘’al rou’eb’’ mot arabe signifiant littéralement ‘’ le fait d’avoir peur, de la crainte, ou de l’effroi. Il désigne ceux qui sont habités en permanence par la crainte révérencielle de Dieu. Surtout chez les Chrétiens et particulièrement les Moines qui ont préféré tout délaisser de cette vie mondaine pour se consacrer entièrement à la religion et la spiritualité dans le but de plaire et d’être agrée par Dieu.

Contrairement  à la signification du  mot ‘’ terrorisme ‘’ en français, qui  est survenu durant  les affres suite à la Révolution française de 1789. Ce mot  Terrorisme a comme équivalence et synonyme ;  la subversion, la terreur, le banditisme, le pillage, le vol, la prostitution, la corruption, la dépravation, ce qu’on ne pouvait pas traduire par le mot arabe ‘’irhaab’’ qui renvoi à la crainte et à la peur de Dieu. ‘’Nous l’exauçâmes, lui donnâmes Yaya (Jean Baptiste) et guérîmes son épouse. Ils concouraient au bien et Nous invoquaient par amour et par crainte. Et ils étaient humbles devant Nous’’. Verset 90. Sourate Al Anbiya.

Souvent le verset 60. Sourate Anfaal qui dit :‘’Et préparez [pour lutter] contre eux tout ce que vous pouvez comme force et comme cavalerie équipée, afin d’effrayer l’ennemi d’Allah et le vôtre, et d’autres encore que vous ne connaissez pas en dehors de ceux-ci mais qu’Allah connaît’’ est souvent mal interprété ce qui prête souvent à confusion comme quoi c’est l’islam même qui favorise le terrorisme alors que c’est archi-faux. Nous avons donc, une divergence, qui n’est pas seulement au niveau de la définition et de la désignation, mais aussi au niveau de l’approche du concept et de la compréhension. Le concept de ‘’irhaab’’ est différent de celui du français qui veut dire semeur de troubles.

 Définition du terrorisme en français :

Le terrorisme se définit comme étant le recours à la violence, au banditisme, à l’intimidation réelle ou symbolique dans un but politique, économique ou social dans le seul but de causer du tort, de mettre la vie , la liberté et la sécuriser en danger. Ce qui résulte souvent par la mise en place de plans et de méthodes criminelles individuelles ou collectives.

Le terrorisme n'est pas synonyme de mouvement de résistance qui applique souvent la guerilla même s'il y a des regroupements dans les objectifs et dans les méthodes. La guérilla est une stratégie militaire qui se rapproche des principes de la guerre régulière. Au contraire, les terroristes toujours clandestins maintiennent leur caractère de petit groupe impénétrable et fermé. La guérilla vise à occuper les esprits, le terrorisme souvent est le résultat d’un échec, d’une impuissance etc.

Le débat sur la définition du terrorisme est souvent interprété selon ses intérêts idéologiques, politiques, ou religieux  qu’il soit de l'occident, l’Est, et le monde Islamique. Ce dernier veut, d'abord, une définition communément admise du mot « terrorisme » qui distingue ce phénomène des activités de "Résistance. Car, il serait malhonnête de mettre dans le même sac des résistants et des terroristes qui frappent sans justification, loin de chez eux.

Historique

Le Terrorisme est un phénomène historiquement récurrent, commun à toutes les sociétés, à toutes les cultures et à toutes les religions. Il existe depuis que l'homme a décidé de tuer son frère l'homme, entre Abel et Caïn,  en l’assassinant, dans le but de changer les données d'une situation ou pour des raisons de vengeance.

La terreur était pratiquée dans certaines cultures tribales par des sociétés secrètes qui ne parvenaient à se maintenir que de cette manière ainsi, au XIe siècle, avec les croisades menées par la Chrétienté contre les musulmans. Au lendemain de la Réforme, au XVIe siècle, les groupes protestants et catholiques en Irlande ont également pratiqué la terreur. Le mot « terrorisme » est d'ailleurs lié à la période de la révolution française connu sous le non de « terreur » (1793-1794).

Les causes du Terrorisme :

Les causes du Terrorisme sont entre autres ; la pauvreté, le chômage l'analphabétisme, l'injustice, l'humiliation, la misère, la famine,  la propagation des maladies graves,  les disparités de développement , l'humiliation la prétention démesurée du capitalisme néo-libéral se présente comme l'horizon indépassable de l'humanité (d'où « la fin de l'histoire » chère à Francis FUKUYAMA) et prétend, donc, s'imposer à tous par  sa prétendue diffusion des droits de l'homme et de la démocratie, la société, la politique étrangère des Etats-Unis d'Amérique qui nous paraît injuste, arrogante et guerrière,  hostile à l’islam et aux Musulmans est accusée d'être la deuxième cause du terrorisme, etc…

Le Terrorisme jusqu'au début du XXe siècle :

C'est avec la propagation des idéologies singulières et du nationalisme, après la Révolution française, que le terrorisme dans sa forme moderne, s'est considérablement développé. Partisans et adversaires des valeurs révolutionnaires s'engagent, en effet, dans le terrorisme au lendemain des guerres napoléoniennes.

Au Japon, le nationalisme pro-impérial qui conduit à la restauration de Meiji en 1868, s'accompagne de nombreuses attaques terroristes contre le Shogunat Tokugawa.

Dans le sud des Etats-Unis, le Ku Klux klan se constitue après la défaite des Etats confédérés pendant la guerre de sécession (1861-1865), dans le but de terroriser les anciens esclaves, ainsi que les représentants des administrations responsables de la reconstruction imposée par le gouvernement fédéral.

En Europe, à la fin du XIXe siècle, les partisans de l'anarchisme lancent des attaques terroristes contre de hauts fonctionnaires ou contre de simple citoyens, (dont la victime la plus célèbre reste l'impératrice : Elisabeth, épouse de François-Joseph 1er en 1998). Avant la première guerre mondiale, le mouvement révolutionnaire russe a aussi une forte connotation terroriste.

Le Terrorisme jusqu'à la seconde guerre mondiale

Il est lié à des mouvements révolutionnaires qui ne visent pas seulement à renverser le gouvernement, mais aussi l'ordre juridique et social du pays.

Au XXe siècle, des groupes tels que l'organisation révolutionnaire macédonienne, les oustachis croates, et l'Armée républicaine (Irish Republican Army, IRA), les mouvements de l’extrême gauche tels que ;  la fraction Armée Rouge et le Mouvement du 2 juin en Allemagne fédérale.les Brigades Rouges en Italie, l'action Directe en France, les Cellules communistes combattantes en Belgique, le 17-novembre et ELA à la Grèce, le Dev Sol à la Turquie, le sentier lumineux au Pérou, les khmers rouges au Cambodge ont, souvent, exporté leurs activités terroristes en dehors des frontières nationales.

Par ailleurs, fascisme et communisme ont l'un et l'autre fait du terrorisme le principal instrument de leur politique.

Dans les années vingt et trente, l'instabilité politique fait une large place à l'activité terroriste. Mais dans l'ensemble, ce phénomène a fini par disparaître dans le conflit de plus grande ampleur qu'a été la seconde guerre mondiale.

Au milieu des années soixante se développe la plus spectaculaire manifestation du terrorisme. Par ailleurs, plusieurs zones ont été frappé par le terrorisme : le Proche-Orient, l'Allemagne, l'Italie, le japon, l'Irlande, l'Espagne, la France.. et bien sûr les Etats-Unis d'Amérique, dont l'épisode terroriste le plus célèbre et le plus meurtrier est la série d'attentas du 11 septembre 2001. Dès lors, la lutte contre le terrorisme est devenue un principe majeur du droit international !!

Le Terrorisme religieux

C'est le terrorisme à motivation religieuse, ou motivé par des convictions religieuses.

Comme l’a si bien pratiqué des groupes radicaux juifs et sionistes  comme le groupe Stern ou l'organisation Irgoun Zwai Leoumi , la Haganah contre les communautés arabes, durant la lutte pour l'occupation et la confiscation de la terre de Palestine et l’expulsion systématique de ses populations.

Ainsi, les musulmans de l'Inde font l'objet de plusieurs attentas terroristes menés par les bouddhistes.

Par ailleurs, on a souvent parlé du terrorisme « islamique » après les événements du 11 septembre 2001, qui ont été l'occasion pour les Etats-Unis et certains Etats occidentaux d'assimiler l'islam à la violence et au terrorisme.

Mais, pouvons-nous imaginer un article ou une conférence sur le terrorisme et le catholicisme ? Ou encore, le terrorisme juif  sioniste ? Nous voyons bien ce qui arrive au pays basque, en Irlande, en Serbie... mais, personne n'a osé lier le terrorisme au christianisme et encore moins au judaïsme !

La menace de violence de l'extrême-droite existe dans de nombreux pays depuis plusieurs décennies. Des groupes néo-facistes et néo-nazis sont actifs aux Etats-Unis, au Canada. Le cas de Timothy McVeigh  le 19 avril 1995, à Oklahoma City.

Il ne faut pas l’oublier, il y a aussi le terrorisme d'Etat qui demeure le plus grave. Il a pourtant ses origines en occident protecteur de l’Etat qui l’exerce le plus au monde en l’occurrence l’Etat d’Israël inspiré des méthodes de  la Gestapo dans l'Allemagne hitlérienne et Nazi.  Ce que fait Israël tous les jours contre les palestiniens sont de la même nature. Les américains sont  des alliés fidèles d'Israël...sans eux ce pays ne serait pas ce qu'il est et ne pourrait pas faire ce qu'il fait contre les arabes.

Ceci,  nous mène à vous expliquer en résumé, le terrorisme supposé islamiste représenté par ‘’Al Qaida, l’Etat Islamique de l’Irak et du Levant (DAESH) Front Al Nosra en Syrie, Bokko Haram ou l’Etat islamique en Afrique de l’Ouest au Nigéria (Bokko Haram), Ansaroudine et le Mujao au Mali, les Shebabs de Somalie, Ansaru Beytil Maqdis au Sinaï qui ont tous la même nourricière qu’est le Wahhabisme-Salafisme-Takfirisme.

Origines et naissance du Wahhabisme-Salafisme-Takfirisme au Sénégal

Le mot Takfiri vient du mot arabe de Takfir wal Hijra(, Anathème et Exil, groupe fondé en 1971 par un ingénieur agronome Egyptien du nom de , Moustafa Choukri, à sa sortie de justice en 1971 ) . Ses adeptes sont des extrémistes islamistes adeptes d'une idéologie violente qui  considèrent les musulmans ne partageant pas leur point de vue comme étant des apostats, donc des cibles légitimes pour leurs attaques.

Leur idéologie exige l'élimination de tous les non-musulmans (ils sont opposés au statut de Dhimmi.

Le Takfirisme s'appuie essentiellement sur la violence pour imposer sa  vision de la Charia. Ainsi tuer des innocents (terrorisme), violer, pratiquer la sodomie, détruire des tombeaux, est autorisé et même encouragé. Il est dérivé du «wahhabisme» qui est une doctrine prônée par les adeptes d'une secte qui se dit musulmane, très dangereuse, qui tire son nom de celui qui fut son fondateur, un certain Muhammad Ibn Abd al Wahhâb, un prétendu «rénovateur» de l'islam qui vécut au XVIIIe siècle. Elle a imposé ses principes archaïques dans la majeure partie de l'Arabie dès le début du XIXe siècle. Mais au début du XXe siècle, son influence s'est peu à peu restreinte à la petite province de l’Arabie à Nedjd dont la capitale est Riyad. C'est ce petit agglomérat  qui deviendra, par la suite, le royaume d'Arabie saoudite (par fusion du Nedjd et du Hedjaz).

L’objectif principal de son Fondateur  Mohamed ibn Abd al-Wahhab (1703-1792) » etait d’instauré un Islam, débarrassé de la « gangue idolâtre » et « moderniste », les Bida. Cette « hérésie » se résume à un ensemble de « commandements négatifs », des interdictions qui se dictent basées sur le Coran et la Sunna, interprétées à la lumière de la pratique des « premiers musulmans », (Salaf) et rejetant les avis théologiques ultérieurs. A titre d'indication, la pratique Wahhabite-Salafiste-Takfiri de l'islam interdit de faire intersession sur  les « intermédiaires » (ange, prophète ou saint) ; d'invoquer dans ses prières d'autres noms que ceux de Allah ; l'interdiction du tabac, de l'alcool, les décorations de mosquées, etc… le culte des saints et les pèlerinages vers d'autres destinations que la Kaaba.

Le wahhabisme, longtemps considéré comme une secte, sinon comme une hérésie (ses adeptes ont profané La Mecque au XIXe siècle) est parvenu peu à peu à s’imposer comme la nouvelle orthodoxie islamique grâce à la manne pétrolière. Ce sont les Wahhabites qui ont transformé la maison où est né le Prophète en Bibliothèque  et la maison où vivaient la Dame Khadidja et le Prophète Mohamed en bloc sanitaire. C’est eux également qui ont  détruit n’est-ce pas au tout début du XIXe siècle, les dômes érigés dans l’enceinte sacrée de la Ka’ba, les tombeaux de Khadîdja, la première épouse du Prophète, de son oncle Abu Taleb ainsi que les tombes et les mausolées du cimetière de Ma’ala à La Mecque, de Hassan, Imam Zeynoul Abine de l’Imam Baqer et l’Imam Sadeq à Médine et celui de Hussein à Karbala.  A Médine, outre la démolition des tombes, le sanctuaire renfermant le tombeau du Prophète est profané. Les trésors déposés dans la Chambre sont pillés. Saoud Ibn Abdel Aziz, l’ancêtre des souverains qui règnent actuellement sur l’Arabie Saoudite, s’empare des pierres précieuses, des bracelets, des colliers, donnés par les pèlerins depuis la nuit des temps à leur Prophète. Il faudra soixante chameaux pour transporter ces rapines il « met en place un dispositif de recrutement des ulémas traditionnels. Elle sponsorise une pléthore d’institution ». Dans l’ordre, le Congrès islamique mondial, le Haut Conseil des Affaires musulmanes, l’Organisation de la Conférence islamique (OCI), la Ligue Islamique Mondiale, l’Assemblée mondiale de la jeunesse musulmane (Wamy). L’Arabie Saoudite détient aujourd’hui près de 30 % de l’enveloppe financière satellitaire arabe, irriguant une cinquantaine de chaînes et autant de titres dans la presse écrite.

Le Wahhabisme existe grâce aux subventions extérieures mais aussi à la déshérence des États africains. Par la construction d’écoles, d’Universités, de  centre de santé, de mosquées ultramoderne.

Au Sénégal comme dans toute la sous-région ouest africaine, l'avancée d'un islam rigoriste venu de la péninsule Arabique qui ne peut voir qu'hérésie dans les confréries et les ancestrales pratiques maraboutiques semble irréversible. Un islam intégré à la culture ouest-africaine.

Le degré de l’influence du Salafisme-Takfiris au sein de la société sénégalaise ;

Dans la configuration géopolitique actuelle avec le tissage de toute sorte de liens qui échappent de plus en plus aux Etats en utilisant le caractère transnational des échanges, il est permis de penser à un projet de zone d’influence wahhabite en Afrique. La ligne Erythrée, Khartoum encerclant l’Ethiopie « chrétienne » en passant par Ndjamena traverserait, les actuelles provinces du Nord Nigeria appliquant la « Shari’a », le Niger et le Mali, sous effervescence islamiste, pour aboutir au Sénégal, seul pays d’Afrique noire ayant accueilli par deux fois le Sommet de l’OCI et siège régional de la Ligue islamique mondiale.

Pour une plus grande efficacité, l’Arabie Saoudite allie prédication et action sociale voire humanitaire (Da’wah et Ighâtha).  Parmi les décisions prises, suite au Congrès de la prédication islamique tenu au Caire, en mars 1988, notons la création du Conseil Supérieur islamique pour l’Appel et le Secours (al-Majlis al-Islâmî li al da’wah wa al ighâtha). L’activité de ce Conseil est placée sous l’égide de la Ligue islamique mondiale, l’outil, par excellence de la diplomatie « religieuse » de l’Arabie Saoudite. Réagissant au désaveu dont elle fait l’objet dans certains milieux islamiques africains se dirigeant de plus en plus vers  l’Iran, le royaume wahhabite, quitte à trahir son idéal aux antipodes du confrérisme s’appuie, quelques fois, sur des personnalités religieuses soufies, mais de grande envergure. Ce fut, par exemple le cas de certains marabouts que la Ligue fait participer à la plupart des congrès organisés par simple calcul et pour plus de légitimité. C’est que Riyad n’a pas encore trouvé, en Afrique noire, et au Sénégal, en particulier, des relais forts qui lui sont dévoués et qui pourraient rivaliser de prestige avec les marabouts et les Chefs confrériques.

Cette pénurie de ressources humaines adaptées ne manque pas de gêner le fonctionnement des différents organismes du dispositif de prédication de l’Arabie Saoudite et de ses institutions. Mais, d’un autre côté, cette solution de « rechange » pourrait cacher un pur calcul ou une conscience des réalités socio-historiques locales ; les marabouts ayant, largement, investi le champ religieux sénégalais et profondément marqué l’histoire du pays. Néanmoins, l’Arabie Saoudite est, de loin, le pays arabe le plus influent dans les milieux associatifs islamiques au Sénégal, par exemple, au regard de son apport financier inégalable mais aussi le symbole religieux qu’elle incarne à leurs yeux abritant les lieux saints de l’islam. Elle ne perd jamais de vue cet élément non négligeable dans la course aux influences.

Nous retrouverons toutes ces facettes dans le fonctionnement, le discours, mais aussi le mode d’actions des associations locales. Par une étude approfondie de celles-ci, l’action de l’Arabie Saoudite devient beaucoup plus lisible et sa stratégie approchée sous plusieurs angles. En somme, les associations islamiques et leur action sont la plus belle illustration d’une diplomatie ou d’une politique étrangère hors du commun et empruntant des circuits loin d’être classiques. En s’appuyant, dans leur conflit avec l’Etat, sur la défense de la langue arabe, support culturel de la religion majoritaire du pays, les associations islamiques s’affirmaient comme porteuses d’alternatives au programme éducatif de l’Etat laïque qu’ils veulent combattre. Mais, en même temps, la promotion de l’arabe, étant l’un des axes de la coopération entre pays arabes et africains, la revendication intérieure d’une reconnaissance linguistique allait se transformer en enjeu de politique extérieure.

Bien que le Sénégal soit un pays musulman à plus de 95%, le musulman sénégalais a  tendance à être très tolérant, par rapport au Wahhabisme. Mais le Wahhabisme-Takfiri-Salafiste la version islamique prédominent dans la péninsule de l'Arabie, gagne de plus en plus de terrain au Sénégal. Ce Wahhabisme est connu au Sénégal depuis le 18eme siècle.

Le Sénégal est  devenu, le théâtre d'une influence grandissante du wahhabisme dans les mosquées. Bien sûr le Sénégal  un pays idéal pour eux où le  taux d’analphabétisme, la pauvreté, la famine qui sont un sérieux fléau .... Mais surtout avec la présence de leurs " alliés’’ les arabisants, les Salafistes et le Pouvoir politique qui va profiter matériellement aux Oulémas (pétrodollars). Cette générosité financière des wahhabites constitue à nos yeux une source d'inquiétude. L'Arabie Saoudite a été le principal financier des mouvements religieux sénégalais. Il est vrai qu'elle était en parfaite osmose avec les intérêts géopolitiques américains. Cette idéologie totalitaire, conquérante et obscurantiste fait des ravages en Afrique, finançant mosquées et autres lieux où l'islam rigoriste et ‘’puritaniste’’ est propagé dans les " écoles" coraniques .Cette idéologie est très active même parmi la diaspora ouest  africaine et autres communautés musulmanes se trouvant ailleurs.

Le wahhabisme ne peut guère s'implanter durablement que dans des pays à très faible niveau d'alphabétisation. Et nous savons que les intégristes radicaux (comme le furent les «taliban» ou « zélés croyants») interdisent toute autre forme d'éducation que celle qui découle de vision étriquée du Saint Coran. Ils craignent la véritable connaissance qui ne peut que mettre en évidence les incohérences de leur doctrine et des règles sociopolitiques qui en découlent. C'est la raison pour laquelle le Coran doit être lu dans sa version arabe, y compris par des peuples qui ne comprennent pas cette langue ! Notre pays (le Sénégal) a été wahhabisme avec la complicité des congrégations politiques arabisantes. Leurs programmes scolaires enseignent  aux enfants la haine, le statut inférieur de la femme, la sacralité de l'arabe et des Arabes, le racisme et la xénophobie.

Nos véritables ennemis d’aujourd'hui, sont les adeptes du wahhabisme. Ce sont aussi les très dangereux «oulémas» wahhabites – ennemis sans nom et sans visage – qui manipulent toute cette engeance et produisent des ben Laden en série. Le wahhabisme est indissociable du régime saoudien. Il en est le support et la justification. Le wahhabisme ne peut se répandre qu'avec l'appui financier du clan des Saoud. Le mépris de l'opinion et de la vie d'autrui est une constante du wahhabisme. Elle conditionne le comportement quotidien de ses adeptes. Pour ces derniers, le «bon musulman» doit être hermétique aux opinions d'autrui et à tout ce qui va à l'encontre de ses convictions religieuses. C'est ce refus systématique du dialogue qui rend illusoire les tentatives de « conciliation » et de « consensus » auxquels certains occidentaux veulent encore se raccrocher.

Les  wahhabites  ne cessent de se répandre, principalement dans les pays pauvres, notamment comme au Sénégal par le biais de prétendues «associations culturelles» qui sont financées par les Saoudiens qui paient aussi des «missionnaires» qui infiltrent les communautés musulmanes un peu partout. Ils financent des écoles coraniques (sous réserve que l'on y enseigne le wahhabisme) et des mosquées où leurs imâms viendront jeter le trouble dans les esprits et prêcher la haine et la désunion entre musulmans.

Le wahhabisme est grégaire, sauvage et barbare. Ses adeptes sont des créatures misogynes, anthropophages et xénophobes. La femme pour eux est une esclave créée par le bon Dieu pour assouvir les fantasmes des hommes, car elle est l'incarnation de la tentation diabolique. Le sport doit être banni et la télévision aussi. Les hommes du XXIème siècle doivent vivre comme vivaient les Arabes il y a 14 siècles. Pour faire face à l'expansion du wahhabisme dans le monde, on préconise de « désarmer idéologiquement le wahhabisme et ses variantes islamiques agressives et intolérantes ». Dès sa naissance en 1932, la monarchie saoudienne a effacé quatorze siècles de civilisation, a cultivé et propagé partout dans le monde un islam sectaire, sclérosé, intolérant et des plus fanatiques.

Certes, le pays abrite les lieux saints de l'islam, mais il n'incarne pas pour autant l'islam quiétiste et spirituel pratiqué par la majorité des musulmans.

Comme déjà souligné, l'implantation de cet islam "venu d'ailleurs" n'est pas récente. Elle a débuté au milieu du XXe siècle par le biais des commerçants dioulas qui faisaient l'aller-retour entre l'Afrique de l'Ouest et le Golfe, et avec le retour des premiers étudiants de l'université Saoudiennes.

Le mouvement s'est intensifié dans les années 1970 et 1980, lorsque, sous le couvert d'aide humanitaire, l'Arabie saoudite a installé au Sénégal,  des ONG, des centres de santé et des écoles faisant la promotion du wahhabisme.

Les missionnaires venus de la péninsule Arabique ont parcouru le continent dès le XIXe siècle, peu après l'apparition du wahhabisme. Pour les pays du Golfe, l'Afrique subsaharienne représente la terre de dawa ("prédication") la plus importante après l'Asie du Sud-Est." Marginalisé jusqu'au début des années 1980, le phénomène a pris de l'ampleur après la révolution iranienne. L'Arabie saoudite a clairement développé une stratégie missionnaire d'État pour contrer l'influence iranienne dans la zone.

 L'immense fortune des monarchies pétrolières assure aux mosquées wahhabites d'Afrique de l'Ouest et à leurs imams (souvent formés en Arabie) la bienveillance des pouvoirs locaux et la reconnaissance des populations que leurs organisations caritatives assistent, pour mieux les gagner à leur cause. Mais la stratégie prosélyte s'intéresse avant tout aux chefs traditionnels susceptibles de convertir l'ensemble de leur clientèle. Les Saoudiens se servent des flux monétaires idéologiques pour assurer leurs objectifs politico-stratégiques intérieurs et extérieurs. Le wahhabisme a pour objectif de détourner les musulmans de leur véritable ennemi et de lutter contre la révolution islamique dont le but est de défendre les droits des musulmans. L’attaque des wahhabites contre le monde de l’islam est générale mais l’attaque contre le chiisme en est la première phase. Le wahhabisme est un mouvement essentiellement politique qui s’oppose à l’invitation à l’Union de la République islamique d’Iran et de l’imam Khomeiny. Les activités des wahhabites ont doublé après la Révolution qui est devenue leur principale cible.

Cette secte s’oppose non seulement aux chiites mais aussi aux quatre écoles juridiques sunnites, et au monde de l’islam en général.

Le danger des wahhabites est la division du monde de l’islam et une mauvaise présentation, violente et détestable, de l’islam, dans le monde.

C’est le plan des Etats-Unis et du régime sioniste pour arrêter le grand mouvement mondial vers l’islam. Leur objectif est de présenter les chiites comme les ennemis de tous les sunnites, alors que les sunnites voient bien que les chiites défendent tous les musulmans sans considération d’écoles ou de tendances.

Les wahhabites travaillent essentiellement pour créer des discussions par l’intermédiaire d’émissions radio ou télévisées sur les chaines satellitaires, entre chiite et wahhabite. Toutes ces manœuvres sont bien connues chez les professionnels et concernent des gens qui n’ont rien à dire. 

Alors que le Sénégal bénéficie depuis longtemps d'une image apaisée, le pays n'est pas épargné par la montée d'un islam rigoriste représenté par une myriade d’associations et d’organisations islamistes d’inspiration wahhabite  qui cherchent à capter le soutien et des financements en provenance du pays du Golfe persique.

Alors que le Sénégal est frontalier de pays confrontés à Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), la question d'une contagion jihadiste a pourtant été étrangement éludée dans le pays, alors qu’il y a un risque de cellules dormantes, comme partout ailleurs. La carte du terrorisme mondial est une carte mondiale.

D'autres se font plus directs. "On sait que des ressortissants de tous les pays de l'Afrique de l'Ouest ont fourni des troupes au Mujao", l'un des groupes terroristes qui contrôlait le Nord-Mali, et on compte des Sénégalais parmi  les rangs des groupes terroristes. Ces jihadistes peuvent être "des gens passés par l'immigration qui ont échoué au Mali, ou bien des talibés (étudiants en théologie). Souvent, ils sont très jeunes et vivent dans une extrême pauvreté. Avec le trafic de drogue, ils trouvent un moyen de faire facilement de l’argent. Finalement, c'est une question démographique et de chômage".

Dans certaines mosquées Wahhabite-Salafiste-Takfiriste,  il existe des prêcheurs qui ont un discours pas vraiment différent du message des "Terroristes", Nous nous sommes longtemps reposés sur nos lauriers, avec un certain mythe du Sénégalais naturellement non-violent, et en comptant sur un islam confrérique soufi paisible. Nous n'avons pas pris en compte la dimension transnationale de la menace." Il ajoute : "Depuis les années 1980,il existait un projet de créer une zone d'influence wahhabite [le wahhabisme étant un courant rigoriste  géniteur  du Salafisme-Takfirisme sous l'impulsion de l'Arabie saoudite et ses organisations, sur toute l'étendue du Sahel" . Aujourd'hui, nous constatons l'importation d'une idéologie Wahhabite et Salafiste. Si l'idéologie du nord du Mali qui a conduit à s'attaquer au patrimoine de Tombouctou est présente au Sénégal, la phase opérationnelle n'est qu'une question de circonstance. Or, les circonstances sont imprévisibles. Une personne qui fait cela est capable de porter une ceinture d'explosifs. Les ingrédients en termes de désespoir et de perte de repères d'une jeunesse en proie au chômage sont bien là.

Méthodes et moyens utilisés pour son expansion  au Sénégal :

Le besoin de l'argent par le terrorisme s'exprime par plusieurs raisons, à titre d'exemple, il faut payer les agents, acheter les armes, financer les opérations.

Cependant, la criminalisation des moyens de financement des organisations mafieuses et terroristes de toute confession est une actualité permanente. Ces groupes atomisés s'appuient sur le banditisme, les revendeurs de la drogues, mais aussi les fraudes au budget communautaire pour mener à bien trafics et actions armés, via les paradis fiscaux (ou s'effectue le blanchiment d'argent à grande (échelle) et corruption. Un marché prospère.

 La véritable implantation du Wahhabisme-Salafisme-Takfiriste a débuté par le financement systématique des mosquées et des madrasas Maternelles, Ecoles, Universités, Instituts, organisations humanitaires acceptant de répandre la doctrine wahhabite.

Le Sénégal n’est pas totalement à l’abri d’une propagation de la menace Jihadiste, ne serait-ce que sur le plan idéologique.

 Par cette propagation, on note la présence de nombreuses  ONG islamiques d’obédiences Wahhabite-Salafiste-Takfiriste officiant à Dakar, qui est devenue pour eux, un "hub" à l'échelle de la sous-région ouest africaine. Elles mènent un travail social, d'assistance, construisent des écoles où une certaine idéologie est dispensée. Et l'Etat n'a aucun regard, aucune emprise. A côté de l'école publique d'Etat, un enseignement islamique crée une élite frustrée qui n'arrive pas à s'insérer économiquement en sortant de ces écoles parallèles, car la maîtrise du français reste une condition essentielle pour prendre l'ascenseur social. C'est une bombe à retardement ! Dans quelques décennies, la cohésion sociale risque d'en être affectée.

L’évolution inquiétante de la menace wahhabite au Sénégal est doublement favorisée également par la progression des manuels scolaires enseignés dans la plupart des structures d’enseignement échappant à tout contrôle étatique, ainsi que par l’ensemble des outils d’aide au développement financés par l’Arabie Saoudite.. Cette aide, qui ne résulte pas d’un pur philanthrophisme, correspond à un agenda parfois caché, mais parfaitement établi : la wahhabisation de l’Islam africain.


Et ces dernières années, la surenchère entre l’Arabie et le Qatar s’est avérée particulièrement catastrophique pour toute l’Afrique subsaharienne. Cette compétition entre champions du wahhabisme est absolument destructrice parce qu’elle place l’argent facile au cœur des pratiques sociales des jeunesses universitaires et prolétaires en déshérence. L’implication saoudienne en Afrique de l’Ouest remonte au lendemain du premier choc pétrolier de 1973. S’appuyant sur l’islamisme et le dollar, cette évolution n’a cessé de s’amplifier en confortant ses produits dérivés terroristes, des côtes de la Mauritanie jusqu’au golfe de Bab el-Mandeb).

Outre la porosité des frontières, les Observateurs continuent aujourd’hui à mettre en cause la multiplication des medarasas (écoles coraniques wahhabites) et leurs modes de financement. La plupart du temps, ceux-ci demeurent très opaques, ramenant presque toujours à des ONG des pays du Golfe, sinon indirectement à des structures plus officielles dépendant de l’Organisation de la conférence islamique (Oci) et de la Banque islamique de développement (Bid).

En conclusion,

La lutte contre le terrorisme exige nécessairement la compréhension de ses causes profondes d'abord, ensuite trouver les remèdes obligatoires à ces « maladies », car « prévenir vaut mieux que guérir ». Autrement, la lutte contre le terrorisme doit, pour être efficace, se placer sur le terrain de la lutte contre les causes du terrorisme. A cet égard, il faut comprendre les souffrances et le désespoir des pauvres, respecter la dignité humaine, la tolérance et mettre en pratiques les principes des conventions des droits de l'homme, notamment la démocratie et le partage des richesses. Une politique responsable doit faire en sorte que les richesses produites profitent à tout le monde. Cela n'a rien à voir avec l'idiologie, c'est une simple question de justice. Si on l'applique pas ces principes, les choses ne s'améliorent plus et on n'aboutira pas à une paix durable.

Voilà quelles sont les méthodes jugées adéquates et appropriées pour contrer l’avancée du Wahhabisme-Salafisme-Takfiriste au Sénégal et ailleurs :

1. Elaborer des programmes éducatifs et religieux contre le Wahhabisme-Salafiste-Takfiri sur toutes ses formes ;

2. Délimiter les paradigmes et les principes d’Orientation des Livres et manuels pour revoir tout le circuit scolaire, universitaire ou académique, afin de réécrire l’histoire et la littérature islamique qui prendrait en considération toutes les Ecoles de pensée philosophique, et Jurisprudentielles islamiques du monde islamique;

3. Elaborer  des programmes d’action éducatifs et des moyens adéquats pour le renforcement des acquis en matière des Droits de l’Homme selon l’Islam et de lutte contre l’exclusion et la xénophobie ;

4. Préserver  la diversité culturelle et religieuse ; ce qui constitue une richesse inestimable ;                        

5. Renforcer  le dialogue Inter Musulmans, d’une part et  entre  les Religions et  les Cultures, ce qui permettrait de mieux faire connaitre aux autres la vraie image reluisante de l’Islam ;

6. Elaborer de nouveaux  manuels scolaires et universitaires pour contrer l’enseignement et la formation dispensés dans les structures d’enseignement pour changer la mentalité des victimes du Wahhabisme-Salafiste-Takfiriste ;       

7. Elaborer des programmes de formation et d’orientation qui favoriseraient l’esprit de l’unité, de convivialité et de concorde entre les Musulmans et combattre ainsi toute forme de exclusivisme;

8. Renforcer les espaces d’échanges culturel et éducatif, et la création d’espaces de dialogues entre les Ecoles, les Universités et les Instituts d’Etudes et de Formations du monde Islamique ;

9. Organiser des séminaires de formation réservés  aux études de toutes les Ecoles Juridiques Islamiques, destinés aux Enseignants pour les protéger contre toutes formes de rejet de l’autre, ou de conflits entre  musulmans.

Chérif MBALLO

Chercheur

Directeur du Centre Islamique de Recherche et de Documentation (CIRED)

Président de l’Association pour le Développement Humain Durable

« Ali Yacine » (as)

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Bibliographie :

·      Le Saint Coran

·      Lisaanoul Arab

·      Mo’ajam li Ibn Faaris

·      Notre philosophie, du Grand Ayatollah Seyyed Mohammad Baqer SADR.

·      Sir Hamphrey  and wahhabism

·      Hérésie Wahhabite

·      Le droit international, à l'aube du terrorisme millénaire. Janati Idrissi et Zerouali. 1ère édition. 2004. oujda.

·      La guerre américaine contre le monde islamique. Youssef al Quaradawi- édition Alwan Maghribia 2002. (EN ARABE)

·      Le monde n'est pas une marchandise : critique de la mondialisation Abdelhadi Boutaleb. Edition Ezzamane. 2001. (EN ARABE)

·      Le  monde Islamique, à l'ère du nouvel ordre international. Ahmed Manssour. Edition Dar Ibn Hazm. 1994 (EN ARAB)

·      Prologues n°18, automne 99 / hiver 2000.

·       J. A / l'intelligent - n° 2150. 25 mars 2002.

17 juin 2004.

·      Achark Al Awsat. N° 8408. 05 décembre 2001 (EN ARAB)

·      Le monde. 21 novembre 1999

·      le monde diplomatique. Aout2001.

·      10) Afrique - Asie. N° 140.mai 2001.

·      11) le courrier international. n° 572.18 octobre 2001.

n°540.18 mars 2001.

 

12) la revue internationale et stratégique. Printemps 2002.

 

SOURCE: Mbaloo Sherif