Numérique / Internet
Outils
Vos reglages
  • Plus petit Petit Moyen Grand Plus grand
  • Default Helvetica Segoe Georgia Times

téléLes membres de l’Union africaine de radiodiffusion (Uar) sont en conclave depuis hier à Dakar dans le cadre de la 8ème session ordinaire de leur Assemblée générale. L’enjeu de cette rencontre est d’échanger sur les défis du passage de l’audiovisuel analogique au numérique des médias africains, leurs contenus et le démarrage du réseau d’échanges de contenus Menos-Uar.

A quelques mois du passage de l’analogique au numérique, les acteurs de l’audiovisuel africain échangent sur la production de programmes et de contenus de qualité qui vont permettre au continent de tirer son épingle du jeu. La modernisation de l’audiovisuel ayant comme corollaire l’arrivée massive dans l’espace mé­diatique africain des chaînes étrangères, les membres de l’Union africaine de radiodiffusion (Uar) discutent depuis hier sur les défis de ce passage de l’analogique au nu­mérique, de la production de con­tenus et du démarrage du réseau d’échange de contenus Menos-Uar. 

«Si on ne veut pas se faire envahir par des images qui nous viennent de l’extérieur, il faut qu’on soit en mesure de développer des images qui correspondent à ce que le citoyen et le téléspectateur africain veut voir», a dit le Président de l’Uar, Khelladi Toufik en marge de la rencontre. Pour ce faire, M. Toufik invite les acteurs à produire des contenus de qualité de manière à protéger les identités africaines tout en restant ouvert au mon­de. «Ce n’est pas une histoire de se fermer sur nous-mêmes com­me une coquille. Il faut que nous produisions de la qualité, que nous soyons ouverts sur le monde, que nous puissions montrer notre beauté, notre richesse, notre intelligence et nos identités et accepter dans la sérénité et le calme celles de nos partenaires», affirme M. Toufik  par ailleurs Directeur général de la télévision algérienne. 
Au Sénégal, ce passage sera effectif, selon le secrétaire d’Etat à la Com­munication d’ici au 17 juin 2015 pour la télévision et un peu plus tard pour la radio. «Le gouvernement a mis en place un comité national chargé de piloter ce processus. Ce comité travaille en étroite collaboration avec un opérateur technique privé sénégalais qui s’occupe de la construction de l’infrastructure de multiplexage et de diffusion», a indiqué Yakham Mbaye à l’ouverture l’Ag de Uar. Il a promis aux séminaristes le soutien de l’Etat du Sénégal dans ce processus tout en vantant les avantages du numérique.
A l’en croire, au-delà de la réduction des charges liées à l’achat d’émetteurs, à la location ou l’électricité pour les promoteurs, le tout numérique permettra aux populations en zone urbaine et rurale de bénéficier de beaucoup plus de chaînes locales et étrangères avec une meilleure qualité. «Le passage de l’analogique au numérique va aussi, grâce à la convergence des technologies de réception et l’apport de l’internet, favoriser la création de nouveaux services avec de nombreuses opportunités d’emplois et de production de richesses», a-t-il ajouté.

Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

 

Source: http://www.lequotidien.sn/new/index.php/component/k2/passage-de-l-analogique-au-numerique-l-uar-reflechit-sur-la-qualite-des-contenus-des-programmes.html