A propos du plan d’actions, des démarches administratives et judiciaires ont été agitées. Des participants ont proposé de saisir la société de téléphonie pour avoir une confirmation qu’il s’agit d’une exclusivité ou l’offre de services faite à Total est accessible à tous les opérateurs des hydrocarbures. Du moment où le monopole est banni dans le secteur depuis sa libéralisation en 1998, il convient aux pétroliers sénégalais de s’attacher des services d’un conseiller juridique pour étudier les possibilités d’une action judiciaire. Au-delà, l’Etat a été interpellé dans son rôle de régulateur du marché. «Qu’est-ce qu’une société de téléphonie est venue faire dans le secteur. Le ministère en charge de l’Energie ne peut pas resté silencieux face à un tel problème. Et rien ne vient du ministère», s’émeut un propriétaire de réseau de stations d’essence. Le Comité national des hydrocarbures est également interpellé.
En 2013, la part des indépendants sur le réseau terre a chuté à 33% à cause du rachat de Touba Oil par Total. Cela a freiné une croissance nette de la part des pétroliers sénégalais qui n’a cessé d’augmenter depuis 2005. Ce phénomène risque de s’accentuer davantage avec le monopole accordé à Total pour l’édification de stations d’essence sur l’autoroute à péage.
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SOURCE:http://www.lequotidien.sn/index.php/la-une2/6995-les-nationaux-se-rebellent-contre-lalliance-deloyale-total-orange--lessence-de-la-colere