Le leader de « Rewmi », Idrissa Seck, à l’issue du vote du budget du conseil départemental de Thiès, a évoqué avec la presse ses sorties contre Macky Sall. Selon l’ancien Premier ministre, lui et l’opposition ont un rôle qui est de veiller à dire leur pensée sur la situation. « Vous appelez cela critique, quand je dis à la place de l’émergence et du " Yokkuté ", nous constatons la pauvreté et le " Ndool " », s’étonnera t-il en réponse à la question posée par un journaliste. Le Pr du conseil départemental de Thiès de poursuivre en notant : « est-ce que vous pensez que lorsque le FMI dit que le Sénégal fait partie des 25 pays les plus pauvres du monde c’est de la méchanceté ? Que le Pnud dit que pour l’indice de développement humain, le Sénégal est passé de la 118 ème à la 170 ème place c’est de la méchanceté? » « Non, on fait un constat! » dira M. Seck. « Mon vœux le plus ardent pour le bien des sénégalais aurait été de constater que le Président a pris la mesure de la situation, décide de changer de cap et d’accélérer la cadence et dans la bonne direction. » « Vous pensez que cela nous fait plaisir d’entendre des partenaires du Sénégal s’inquiéter de l’atmosphère qui prévaut avec des journalistes interpellés a la DIC, des opposants arrêtés et une justice manipulée. Des images qui écornent l’image de la démocratie », martèlera t-il. Selon Idrissa Seck, son souhait est que le Sénégal progresse, change de cap et que les conditions de vie des sénégalais s’améliorent. Et lorsque le constat sera fait « nous le dirons dans les même termes », fera-t-il savoir
Sur ses absences au conseil départemental, Idrissa Seck de rappeler que si le conseil avait la possibilité de trouver sur place la totalité des ressources nécessaires à la solution des problèmes des Thiessois, il n’aurait pas besoin d’aller les chercher ailleurs. « L’Etat nous donne pour l’investissement 59 millions de francs cfa. Un seul partenaire vient de nous donner le double, d’autres s’apprêtent à le faire. Nous sommes tenus de trouver les ressources pour résoudre les problèmes des Thiessois, une fois réglées, ne se posera plus la question de l’affection naturelle qui me lie à ses populations et de mon engagement éternel à ses côtés. »