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MusiqueC’est sur la scène du Théâtre de Verdure de l’Institut français que le musicien-chanteur Carlou D a lancé, vendredi dernier, son nouvel album intitulé « New Day ». L’artiste était accompagné, pour l'occasion, de deux invités d'honneur: Noumoucounda Cissoko et Eagle Eye Cherry.

C’est un public ravi qui a quitté, vendredi dernier, le Théâtre de Verdure de l’Institut français après la prestation du musicien-chanteur, Caroul D. Celui-ci a lancé son nouvel album titré « New Day ». Pendant plus d’une heure et demie, le jeune artiste a surchauffé la scène. 

L’assistance a eu droit à des mix de chansons extraits du nouvel opus mélangées à des airs déjà connus des admirateurs. L’orientation musicale explore d’autres horizons. Dans un nouveau style musical purement Afro pop, Ibrahima Loucard de son vrai nom, a posé sa puissante voix sur les rythmes. Un voyage musical en acoustique destiné à toutes les générations. 

Sa guitare en bandoulière, il a d’ailleurs invité les Sénégalais, toutes générations confondues, à bâtir un Sénégal nouveau sans trop de « bla bla » dans « Wakh Bakhoul ». Le chanteur a dénoncé la jalousie qui mine le milieu musical dans « Classe ». « La jalousie me donne envie de quitter ce monde, de partir et de ne plus revenir… Je réclame la classe », a- t-il répété dans le refrain.  En combinaison avec Eagle Eye Cherry, le frère de Neneh Cherry, dans le morceau « Soldier », Carlou D a montré une autre facette de sa personnalité. Requinqués par le public, les deux artistes ont, en toute complicité, rivalisé d’ardeur sur le registre vocal. Ensuite, le maître de la soirée a communié avec ses fans dans « Mbeuguel » et « Séne Régal Ndiaye », avant de rendre un vibrant hommage à son guide religieux Cheikh Ahmadou Bamba dans « I Believe ».   

Au cours du concert, Carlou D a raconté l’histoire du Sénégal des années 1960, sur un ton plein d’humour dans « Intégration africaine ». Deux bonnes minutes de détente où l’artiste a fait marrer le public, imitant la danse de nos grands parents à l’époque. Après cette parenthèse, le ton est devenu plus retenu dans « Naby », un morceau dédié au Prophète Mohamed (Psl). En bon « Baye Fall », Carlou D a gardé le meilleur pour la fin dans « Ila Touba ». Le public emporté  par ces sonorités rythmées s’est laissé aller dans un « Thiant ».

Absa NDONG

SOURCE: LESOLEIL