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Tourisme   En marge des réflexions ouvertes hier, vendredi 5 juin, autour de la question de l’assainissement dans la région de Kaolack, la Journée mondiale de l’environnement est marquée cette année par la publication du rapport mai 2015 de l’organisation «Action humaine pour le développement intégré au Sénégal» (AHDIS) sur la récurrente question de l’assainissement et de l’élimination des déchets dans la région. Son comité régional d’évaluation et de suivi des politiques économiques et sociales, regroupe aujourd’hui cinq (5) organisations présentes à Kaolack, Nioro et Guinguinéo.  

 

Cette entité locale d’AHDIS estime, dans ce rapport, que, contrairement aux prévisions fixées dans le cadre des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD), Kaolack est encore très loin d’atteindre à ces objectifs à échéance. Car, en termes de réalisations relatives aux OMD, la région ne dispose aujourd’hui que d’un taux de 61% dans le monde rural et de 79% dans les villes. 
Les décideurs ou personnes censées apporter leurs expériences par rapport aux programmes d’assainissement et d’élimination des déchets solides comme liquides semblent ne pas avoir une claire conscience sur les enjeux que renferment l’assainissement et ses effets sur le développement. Déjà à 38,7% de taux d’accès à l’assainissement dans le monde rural et 61,1% dans les zones urbaines, la région n’est plus dans une logique de renverser les tendances d’ici la fin 2015. 
 
Dans la majeure partie des collectivités locales, seuls 2% du budget annuel sont souvent investis pour la prise en charge du volet assainissement dans les collectivités locales.  Pour les partenaires au développement, ces contre-performances relèvent de plusieurs facteurs: la morphologie de la région qui installe naturellement Kaolack dans des sites à forte concentration communément appelés «tannes» ou parfois dans un environnement de ravins comme c’est le cas à Nioro et ses alentours.
 
 Les habitations bâties dans des zones non adaptées, l'absence des ressources, la poussée démographique rampante, l’incohérence dans l’occupation de l’espace et le manque de sensibilisation et d’information des populations en matière de comportement et contribution dans les systèmes de gestion constituent également autant de facteurs bloquants.
 
source: http://www.sudonline.sn/une-question-qui-fait-buter-les-d%C3%89cideurs_a_24799.html