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peopleLe documentaire « Conseil constitutionnel : les carnets secrets » qui a été diffusé sur la TFM a réussi à mettre à nu la trop grande suffisance de certains patrons de presse qui pensent avoir des sources infaillibles. Le cas Madiambal DiagneDAKARACTU.COM La vague de violence née de la validation de la candidature du président Wade à l'élection de 2012 et les commentaires désobligeants à l'encontre des cinq sages ont été durement ressentis par ces derniers et cela jusque dans leur famille. Mais plus que la violence, ce sont surtout le lynchage médiatique, la diffusion à longueur de page de fausses informations sur le conseil et ses membres qui auront déstabilisé les familles des sages.

 

Le patron du Quotidien, Madiambal Diagne aura fait preuve de cynisme et de méchanceté en persistant sur une information, pourtant fausse, en dépit des appels à la retenue et aux mises au point. Il avait en son temps parlé dans une des éditions de son journal de la « générosité suspecte de Wade envers les cinq sages »  sous entendant ainsi un don de véhicule neuf à ces derniers et des salaires portés à cinq millions. Mais plus que la diffusion de fausses nouvelles, c'est la persistance dans le mensonge qui révolte le commun des sénégalais comme cela a été le cas avec la veuve du juge Sonko. Cette dernière a rappelé dans le documentaire comment son mari a souffert des écrits de Madiambal Diagne. Morceaux choisis du documentaire. 

« Un jour, j'ai rencontré Madiambal Diagne. Je lui ai dit que c'est vous qui attaquiez les cinq sages avec les salaires de cinq millions. En tous cas, mon mari lui n'a pas un salaire de cinq millions » lui ai-je dit. La bonne dame raconte que l'administrateur du quotidien ne l'a pas cru et a poussé le toupet jusqu'à persister en affirmant de nouveau que le juge Sonko comme ses collègues du Conseil constitutionnel touchait cinq briques par mois. La confession de la veuve du juge constitutionnel Mohamed Sonko, membre du conseil constitutionnel sénégalais en 2012 fait froid au dos et renseigne sur le cynisme de certains. 

« Lorsque j'ai rapporté cela à mon mari, poursuit-elle, il a pris son téléphone et il a appelé Madiambal. C'est ce jour-là que j'ai su que mon mari avait mal. Il a dit à Madiambal que trente cinq ans que je suis au service de ce pays ; j'ai tout donné à ce pays. Et c'est aujourd'hui que je suis en fin de carrière 
que l'on salit ma peau. Cela fait très mal ». 

Des propos qui doivent amener le patron du Quotidien à descendre de son piédestal et de ses certitudes.

source; http://www.dakaractu.com/Extraits-du-documentaire-Conseil-constitutionnel-les-carnets-secrets-Il-a-pris-son-telephone-et-a-appele-Madiambal_a62867.html