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Aminata Tall, présidente du Conseil Economique, Social et Environnemental (Cese) a présidé hier mardi l’ouverture d’un Colloque de deux jours sur la promotion des relations économiques entre le Sénégal et l’Algérie. 

 

Les échanges commerciaux entre le Sénégal et l’Algérie sont encore très faibles. Ce, en dépit des opportunités d’affaires qui s’offrent de part et d’autre.  En vue d’améliorer l’environnement des affaires entre les deux pays, les acteurs économiques privés respectifs ont organisé un colloque de deux jours axé sur la promotion des relations économiques entre le Sénégal et l’Algérie. L’objectif de cette rencontre  qui a démarré hier mardi, au siège du Conseil Economique Social et Environnemental, c’est de favoriser les échanges pour soutenir la croissance et la création d’emplois qui constituent des priorités  pour les pays. 
Aminata Tall, présidente du Conseil Economique, Social et Environnemental qui présidait l’ouverture a d’abord constaté pour le regretter en ces mots, «les échanges économiques et commerciaux entre nos deux pays sont encore insuffisants, malgré l'intérêt des opérateurs économiques algériens, à travers notamment leur participation à la Foire internationale de Dakar (FIdack)».

Toutefois, poursuit-elle. «J'ai en effet la conviction que nous ne remporterons des succès économiques que si nous réussissons à créer, pour le secteur privé algérien comme celui sénégalais, les conditions d'un partenariat sûr et solide entre nos entreprises (…) privées et publiques», a-t-elle l’espoir. «Il s’agit pour ce Colloque de réfléchir sur des mesures à prendre par nos gouvernements respectifs pour améliorer l’environnement des affaires et le renforcement de la sécurité juridique».
 
Au sujet des avantages de partenariat et d'investissement, elle liste «nous avons les domaines de l'Agriculture, des Industries culturelles, des TIC et télé-services, des industries animales, pharmaceutiques ou même minières», entre autres. 
 
De l’avis de Karim Mahmoudi, président de la Confédération des cadres de la finance et de la comptabilité de l’Algérie, «le volume total des échanges entre les secteurs privés des deux pays est compris dans une fourchette de 8 à 10 milliards de francs CFA».
 
Il n’a pas manqué toutefois de suggérer, «la création d'une Maison de l'Algérie au Sénégal et une Maison du Sénégal en Algérie, pour une meilleure valorisation des produits et services des deux pays».

 

source :http://www.sudonline.sn/les-acteurs-economiques-prives-mutualisent-les-energies_a_19482.html