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daouda badji t

 

C’est ce 16 Mai que notre compatriote Daouda Badji, ancien élève du Lycée Ibou Diallo ,va soutenir sa thèse sur « L’hybridation policière, l’exemple du Sénégal » à la somptueuse Université de Toulouse .Sedhiounews .com, qui ne veut rien rater de l’événement, vous plonge dans les pages de ce document ,une réflexion scientifique sur la situation sécuritaire au Sénégal.



(Morceau choisi)
« Les forces de sécurité sénégalaises apparaissent tant aux yeux de la population qu’à ceux des organisations de défense des droits de l’homme, des médias, des autres fonctionnaires ou encore des coopérants étrangers comme des forces professionnelles et éminemment républicaines. L’armée est en effet décrite comme étant instruite, démocratique et bien commandée, proche de la population, et ses interventions dans les domaines humanitaires et du développement sont unanimement saluées. C’est à la faveur de la crise de décembre 1962 qu’elle a acquis sa réputation d’armée républicaine, jamais démentie depuis lors. Malgré certaines pratiques de favoritisme, le recrutement semble assez équilibré et transparent. On ne constate pas de déséquilibre ethnique dans la composition des forces. Contrairement à la plupart des armées africaines francophones, l’armée sénégalaise a toujours été, depuis l’indépendance, une armée de métier car ses opérations se déroulent aussi bien à l’extérieur dans le cadre des missions de paix que sur le terrain intérieur casamançais.
Cette caractéristique représente à la fois une force et une faiblesse : déployées en permanence, les forces sont insuffisamment entraînées et les opérations de maintien de la paix requièrent une importante rotation des contingents et des chefs militaires, mobilisant ainsi les meilleurs officiers d’état-major. Les compétences des officiers sénégalais sont de plus en plus recherchées par les états-majors des autres nations et les administrations des organisations multilatérales, et leur absence pèse de plus en plus sur les programmes de formation ainsi que sur l’organisation. Si la pratique consistant à favoriser les promotions rapides au sein de l’armée est assez inédite au Sénégal, les officiers ont en revanche toujours bénéficié de nombreux avantages matériels (comme des voitures et des logements de fonction confortables) et sont perçus comme profitant de la corruption généralisée. Cette situation évoluera-t-elle sous l’actuel régime de Macky Sall, issu de la seconde alternance le 25 mars 2012, qui semble inscrire son pouvoir sous le signe de la ‘’sobriété et de la transparence’’ ? »
A suivre ….

 

SOURCE:http://sedhiounews.com/le-senegal-dispose-des-forces-de-securite-professionnelles-et-eminemment-republicaines-mais/