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ébola

En écho au sommet de Washington, l’ambassade des Etats-Unis à Dakar communique via une fiche d’information sur les efforts de son pays dans la coopération en matière de santé. Ce document liste les programmes enclenchés sous leurs auspices à l’heure de la propagation du virus ébola jusque sur leur sol.

L’épidémie d’ébola qui sévit actuellement en Afrique de l’Ouest souligne la nécessité de renforcer la capacité de l’Afrique à prévenir l’apparition de risques sanitaires mondiaux, à les détecter au plus tôt et à y apporter des réponses rapides et efficaces.

Face à ce défi, les Etats-Unis d’Amérique réagissent : «Nous dépêchons des experts supplémentaires de notre Centre d’épidémiologie (Center for disease control) afin d’augmenter les effectifs des équipes qui sont sur place depuis mars et nous travaillerons en collaboration avec nos partenaires pour enrayer l’épidémie alors même que nous accroissons notre assistance à ceux qui en ont besoin actuellement. Lorsque l’épidémie faiblira, les Etats-Unis accueilleront leurs partenaires régionaux et internationaux pour examiner comment ils pourront assurer ensemble la reconstruction et accélérer le redressement des secteurs de santé publique de ces pays.» 

S’affirmant comme le plus grand donateur international en matière de santé dans le monde, les Etats-Unis d’Amérique se réjouissent des progrès considérables enregistrés par l’Afrique au cours des vingt dernières années : les cas de Sida ont diminué de moitié, la tuberculose et le paludisme ont diminué respectivement de 40% et 30%. Toutefois, beaucoup reste à faire. En 2013, on a recensé 1,9 million de nouveaux malades du Sida, 207 millions de personnes infectées par le paludisme et un enfant sur dix n’a pas atteint son cinquième anniversaire. Entre deux et trois millions d’enfants meurent chaque année de maladies évitables par la vaccination. Les femmes sont beaucoup plus touchées par les insuffisances du système de santé : 25 % des femmes en âge de procréer qui sont mariées ou en union libre n’ont pas accès au planning familial et 287 mille femmes meurent en couche. Les maladies non transmissibles (Mnt) sont également en hausse, et les maladies cardio-vasculaires sont à elles seules à l’origine du plus grand nombre de décès en Afrique. L’objectif de parvenir à une génération sans Sida est une responsabilité commune et les Etats-Unis ont pris l’engagement indéfectible d’œuvrer avec les pays africains pour atteindre cet objectif. 
Le Plan présidentiel d’aide d’urgence à la lutte contre le Sida (Pepfar), lancé en 2003 par le Président George W. Bush et renforcé par le Président Obama, constitue l’engagement des Etats-Unis de combattre la pandémie du Vih/Sida. Les investissements effectués par le gouvernement américain par le biais de l’initiative du Président en faveur de la lutte contre le paludisme et des contributions au Fonds mondial de lutte contre le Sida, la tuberculose et le paludisme, associés aux investissements des gouvernements des pays hôtes, ont permis de sauver au cours de la dernière décennie 3,3 millions de vies grâce à une augmentation des interventions de lutte contre le paludisme. Les Etats-Unis, en partenariat avec l’Union africaine, soutiendront les efforts déployés en vue de créer un Centre africain d’épidémiologie (African center for disease control and prevention), qui s’appuiera sur l’aide américaine apportée de longue date au développement des capacités des secteurs de la santé et des sciences.

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SOURCE:http://www.lequotidien.sn/index.php/la-une2/7185-ebola-envoie-dexperts-americains--obama-aux-petits-soins-pour-lafrique