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Les femmes ne sont pas assez représentatives dans le nouvel attelage gouvernemental dirigé par Mouhamed Dionne. Sur les 33 nouveaux ministres, seules 07 femmes figurent sur la liste. Un fait qui ne respecte pas les règles de la parité.   

 

Awa Marie Coll Seck, ministre de la Santé et de l’action sociale, Maimouna Ndoye Seck, ministre de l’Energie et du développement des énergies renouvelables, Khoudia Mbaye, ministre de la Promotion des investissements des partenariats et du développement des téléservices de l’Etat et Aminata Mbengue Ndiaye, ministre de l’Elevage et des productions animales sont les seules femmes rescapées du naufrage électoral ayant emporté l’équipe dirigée par Aminata Touré.  

A ces dernières, viennent s’ajouter deux nouvelles recrues. Vivianne Elisabeth Laure Bampassy, ministre de la Fonction publique, de la rationalisation des effectifs et du renouveau du service public et Fatou Tambedou, ministre délégué auprès du ministre du Renouveau urbain, de l’habitat  et du cadre de vie, chargé de la restructuration et de la requalification des banlieues.  

Le troisième gouvernement de Macky Sall est aussi marqué par le retour de Mariama Sarr au ministère de la Femme, de la famille et de l’enfance. Membre du gouvernement d’Abdoul Mbaye, Mariama Sarr avait été limogée suite au remaniement ayant porté Aminata Touré à la tête du gouvernement. Aujourd’hui, elle remplace a ce poste, Anta Sarr. Conséquence de cette sous représentativité des femmes : la parité prônée, à cor et à cri, lors des élections locales du 29 juin dernier, n’a pas prévalu dans le choix de la nouvelle équipe gouvernementale.  
 
L’association des juristes sénégalais s’insurge
 
La présidente de l’Ajs, Fatou Kiné Camara, se désole du fait qu’à chaque remaniement du gouvernement, les femmes ne sont pas bien représentées. A son avis, c’est une discrimination qui plombe les compétences féminines. Car, nommer seulement sept femmes dans un gouvernement semble vouloir dire, selon elle, qu’il n’y a pas assez de femmes capables de diriger un département ministériel. Ce qui est, à son avis, contraire à la réalité. Et Fatou Kiné Camara d’arguer que cette quasi marginalisation des femmes ne signifie nullement que celles-ci ne disposent pas des qualifications requises pour accéder aux postes de responsabilités.

La réalité est tout simplement que la gent féminine est brimée par tout un ensemble de préjugés défavorables. Cette situation ne fait que ralentir, selon la patronne de l’Ajs, la croissance économique. Car, à son avis, les postes de responsabilités confiés à des femmes sont plus productifs et répondent mieux aux attentes de la population. 

 

source:http://www.sudonline.sn/macky---sabre---la-parite_a_19879.html