Sédhiou
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Sédhiou

Le chagrin est plus que jamais actuel dans le cœur des familles des victimes du bateau le «Joola», navire qui a coulé le 26 septembre 2002 aux larges des côtes gambiennes. Sans assistance, ni compassion à leur essuyer les larmes, elles témoignent, vivre le calvaire au quotidien. Les souvenirs sont encore présents malgré l’usure du temps.

 

 

En larmes, la tête baissée sur sa calebasse contenant la farine devant servir la charité à son fils disparu dans le naufrage du bateau Le Joola, les douze années passées n’ont pas séché les larmes d’Awa Totala Biaye. 
 
La vieille habitant le quartier Julescounda de Sédhiou se souvient encore et très amèrement des circonstances du voyage sans retour de son fils parti avec ce navire dans les fonds marins en cette soirée macabre du 26 septembre 2002.
«J’étais malade et hospitalisée quand il était venu de voir en compagnie de son ami. Ils sont partis à une charité à Ziguinchor mais je ne sais pas qu’ils allaient monter à bord de ce navire», confie-t-elle. 
 
Mame Guissé déclare aussi avoir perdu son frère qui travaillait dans l’administration. Il était juste venu en cette période là, leur rendre visite. 
 
Ces familles des victimes font savoir qu’elles vivotent à partir des soutiens qu’elles glanent çà et là, dans la dèche et demandent assistance. «Je supporte difficilement les charges de la famille y compris les fils de feu Bouly Famara Diatta, je n’ai pas de soutien », confie-t-elle. 
 
A leur manière, ces familles commémorent la disparition de leurs proches partis à jamais mais sans jamais quitter leur cœur. 
 
source: http://www.sudonline.sn/les-familles-des-victimes-demandent-assistance_a_20974.html