L'OBS - Le village de Gassé Diaby, situé dans la région de Matam, en est tout retourné. Dans la nuit du 2 au 3 mai dernier, un des leurs, le berger Daouda Deh (45 ans), a été lâchement tué avec un objet contondant, dans la cour de sa maison, où il dormait à poings fermés. Ses bourreaux en cavale sont activement recherchés par les pandores de la zone.
La nuit du samedi 2 au dimanche 3 mai dernier a été longue et pénible pour les habitants de la contrée de Gassé Diaby, une localité nichée dans le département de Ranérou et à 45 Km de Matam. Un des leurs qui répondait sous le nom de Daouda Deh a été lâchement tué dans la cour de sa maison. Et le plus irritant dans ce crime, c’est que le où les meurtriers présumés non identifiés courent toujours dans la nature.
Ce jour, témoignent des proches du défunt, à la faveur de la forte canicule qui sévit dans la région, le berger Daouda Deh décide de passer la nuit à la belle étoile. C’est ainsi qu’il s’est confortablement allongé sur sa natte étalée dans la cour de sa maison. Pendant ce temps, les autres occupants de la maison, dont son épouse et ses deux enfants, étaent à l’intérieur. C’est alors qu’il ronflait à plein poumon dans les bras de Morphée, soulignent ses proches, qu’il a été surpris par son ou ses bourreaux.
«Les choses ont dû aller très vite, pour que personne d’entre nous ne soit au courant», confie un proche de la victime. Aux environs de 4 heures du matin, la petite sœur du berger a été arrachée de son sommeil par les gémissements du berger Daouda Deh qui agonissait. Elle s’arrache de son lit et vient aux nouvelles. Dans la cour, elle manque de tomber des nues, en apercevant son grand frère allongé à terre, gisant dans une mare de sang. Elle use de ses cordes vocales et ameute le voisinage qui a de suite accouru au chevet du berger Daouda Deh.
Les premières constatations effectuées par les pandores de la brigade de Ranérou, interpellés, sont effroyables : Daouda Deh avait la tête littéralement fracassée, par un objet contondant qui lui a causé une imposante plaie béante et profonde sur le crâne.
Un acte odieux qui a été suivi de moult commentaires et déductions de la part des autochtones, qui en sont arrivés à convenir à un règlement de compte, pour expliquer autant de haine. Pour les hommes du commandant El H. Diakhaté, le ou les meurtriers ont visiblement planifié leur crime.
Le corps du berger Daouda Deh a été acheminé à la morgue de l’hôpital de Ranérou. Le ou les meurtriers présumés sont activement recherchés par les gendarmes qui ont ouvert une enquête.
Pape Ousseynou DIALLO
SOURCE:http://www.gfm.sn/actualites/item/14662-un-berger-tue-en-plein-sommeil.html
Un berger tué en plein sommeil
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