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DrameNETTALI.NET - Amy Ngom avait-elle contracté sa 4ème grossesse après un viol ? Devant la Cour d’assises de Dakar, elle a révélé avoir perdu connaissance, après avoir consommé de la boisson chez un certain Ibrahima Faye. Trois mois après, elle s’est rendue compte que son hôte avait abusé d’elle puisqu’elle est tombée enceinte.


Et huit mois après, elle a réussit à entrer en contact avec son " présumé violeur" mais celui ci a refusé d’assumer la paternité de cette grossesse.


Terrifiée à l’idée d’avoir un enfant sans père, la dame avait décidé d’avorter, avant de se raviser. C’était pour différer son dessein criminel puisqu’après son accouchement, dans la nuit du 8 au 9 août 2010, elle a étranglé son nouveau-né, puis à l’aide d’un sac plastic, acheté la veille, elle y a mis le corps sans vie du bébé. “Après mon accouchement, vers 3h du matin, j’ai laissé le bébé à même le plancher. Je ne ressentais aucune douleur mais je souffrais de la trahison de Ibrahima Faye. Je l’ai étranglé. Il pleurait, mais j’ai continué, car j’avais mal au coeur. Quand il est mort, j’ai commencé à pleurer" a raconté Amy Ngom devant la barre.

Après son forfait , la dame remit le sachet contenant le corps sans vie du bébé à une fillette dénommée Ndiémé Mbaye afin que celle ci la jette au dépotoir du quartier.

Attraite à la barre comme témoin, la fillette est revenue sur les faits : " ce jour là j’ai eu la peur de ma vie. C’est au moment où je déposais le sachet que j’ai découvert le cadavre. Alors j’ai eu si peur que j’ai crié jusqu’à alerter tout le voisinage dont le vieux Khaly Gaye qui m’a arrêté et conduit à la gendarmerie"

Pour l’avocat général Madiaw Diaw, Amy Ngom a agi avec préméditation et seules “la méchanceté et la cruauté” justifient son acte, même si elle déclare n’avoir pas eu l’intention de tuer son bébé. Aussi, a-t-il requis 8 ans de travaux forcés. “Elle est déjà emprisonnée”, a plaidé la défense, tout en insistant sur le vécu “difficile” de sa cliente. C’est pourquoi Me Joseph Diop a sollicité de larges circonstances atténuantes pour Amy Ngom condamnée finalement à cinq ans de travaux forcés.

Papy

 

source: NETTALI