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obamaLa visite du président américain Barack Obama occupe déjà une grande partie des quotidiens parvenus mardi à l’APS, à 24 heures de l’arrivée du locataire de la maison Blanche, attendu mercredi soir à Dakar.

« Les Etats –Unis prennent le contrôle du Sénégal », selon L’Observateur. « La visite du président Barack Obama continue de livrer les secrets d’un dispositif sécuritaire qui a fini d’étonner plus d’un compatriote », écrit le quotidien du groupe Futurs médias.

 

« Outre le +nettoyage+ en grande pompe dans la commune de Gorée, l’interdiction de stationner le long de la corniche ouest, l’aéroport Léopold Sédar Senghor et ses alentours revêtent un autre visage. Fait insolite. Des tireurs d’élite, apprend-on, seront postés sur tous les toits qui surplombent l’aéroport. Ce n’est pas tout. Ces mêmes tireurs seront postés sur la tour de contrôle », écrit le journal.

 

 

« A Magic Land sur la corniche ouest, les tentes qui faisaient office de cabanes ont tout simplement été enlevées, samedi dernier. Les chauffeurs de taxi sont interdits de stationner sur les lieux ou même de prendre des clients aux alentours. Somme toute, la capitale sénégalaise est littéralement déréglée au rythme de la visite du chef de l’Etat le plus puissant », fait savoir le même quotidien.

« Paranoïa yankee au Radisson (Blu) », l’hôtel où devrait loger le président américain, renchérit Le Populaire, pour ensuite évoquer un « délire de mesures sécuritaires » annoncées pour encadrer le séjour de Barack Obama. « Des consignes stratégiques et fermes : interdiction formelle pour le personnel de saluer les Américains, de mettre les mains dans les proches et même de téléphoner », écrit Le Populaire.

Le même journal anticipe sur un point du programme de la visite du président américain qui doit se déplacer à la Maison des esclaves de Gorée, une île située à 3 Km au large de Dakar, une fois au Sénégal. « Que de symboles ! L’émotion sera certainement au rendez-vous quand il franchira le seul de la Maison Rose, plus connue sous le nom de la Maison des esclaves, qu’une certaine histoire décrit comme le lieu de captivité où auraient transité ses ancêtres vers sa patrie d’aujourd’hui », note Le Populaire.

Cela dit, ce journal n’élude pas un débat d’historiens qui fait rage au sujet de la valeur historique de ce lieu de mémoire. Se peut-il que l’histoire de Gorée et de sa Maison des esclaves ne soit ‘’que leurres et une +grosse contrevérité+ fabriquée de toutes pièces ? Et si Obama allait faire un pèlerinage blanc, à l’instar d’ailleurs d’autres personnalités comme le pape Jean Paul II, Nelson Mandela, entre autres ? », écrit ainsi Le Populaire.

Avec aps.sn

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