Hier en Conseil des ministres, le chef de l’Etat a demandé au gouvernement la mise en place d’« une véritable politique de sécurité routière et de circulation basée sur la prévention et le principe de la tolérance zéro ». A cet effet, il a chargé ses proches collaborateurs de « hâter le processus de consultation des acteurs pour la mise en œuvre du permis à points ».
Une décision qui n’enchante guère les chauffeurs et transporteurs de la région de Diourbel. C’est une décision qui s’applique dans les pays qui ne souffrent pas d’un manque d’infrastructures routières comme le Sénégal, réplique le président du regroupement des chauffeurs et transporteurs de la région de Diourbel. Serigne Sall qui désapprouve cette fermeté du président de la République promet au micro de nos confrères de Sud FM que les chauffeurs vont combattre cette mesure jusqu’à leur dernière énergie.
Même s’il reconnaît qu’en cas d’accident le chauffeur est le premier responsable, M. Sall juge qu’il y a d’autres responsables tels que l’Etat, la direction du transport et le transporteur. Il plaide néanmoins pour une concertation de tous les acteurs afin de trouver une solution aux nombreux cas d’accident de la route.
