Diourbel
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Sénégal

Les pandores de Diourbel ont mis la main sur un homme accusé d’avoir commis une série de viols sur sa fillette de 9 ans. Le sale manège du père incestueux a été découvert grâce à l’instinct et la vigilance l’institutrice de l’enfant, qui fréquente l’école Massourang Sourang de Diourbel. L’homme a été placé en garde-à-vue en attendant d’être présenté au procureur.

Les cas de viols deviennent de plus en plus fréquents dans le Baol, où il ne se passe quasiment guère une semaine sans que l’on n’entende parler d’abus du genre.

 Et à peine quelques mois après la condamnation à dix ans de prison d’un maître coranique du nom d’Abdoulaye Wilane pour abus sexuels sur une douzaine de fillettes âgées entre six et treize hivernages à Touba, une autre affaire de viol défraie la chronique à Diourbel. Un homme âgé d’une quarantaine d’années et jouissant de toutes ses facultés mentales a été arrêté puis placé en garde-à-vue par les limiers à la gendarmerie de ladite localité pour acte pédophile et incestueux sur une gamine de 9 ans et qui n’est autre victime que sa propre fillette. Et n’eut été l’instinct et la vigilance de l’institutrice de celle-ci qui fréquente l’École élémentaire, Massourang Sourang, au quartier Médinatoul, l’on y verrait que du feu. C’est même grâce à la dame qui a décelé les premiers signes que les pandores ont été mis au parfum du crime aussi crapuleux qu’odieux. « J’ai remarqué chez l’enfant des signes et habitudes inhabituelles qui m’ont poussé à la questionner. Et c’est à la suite d’un interrogatoire qu’elle m’a avoué qu’elle subissait des abus sexuels de la part de son propre père », raconte l’enseignante, le cœur visiblement meurtri. Et très vite, les forces de l’ordre sont allées cueillir le mis en cause qu’ils n’ont guère eu de la peine à situer puis appréhender après les renseignements concordants recueillis auparavant. A signaler que déjà, des Associations de défense des enfants, et d’autres qui s’activent dans la protection des droits des femmes sont à pied d’œuvre, pour soutenir la victime.

Gora KANE        

SOURCE : LAS QUOTIDIEN