Encore une fois, le statut d’asile a toujours été censé être une sous-catégorie bien plus restreinte de cela. Et je peux parler de notre droit national – encore une fois, chaque pays allait avoir son propre droit national. Je devrais préciser, d’ailleurs, que nous ne nous sommes pas concertés au sein de ce panel, donc nous pourrions avoir des avis différents à ce sujet. Et donc je parle ici pour les États-Unis, pour moi-même. Et je pense que l’une des grandes choses ici, c’est que nous avons la chance d’avoir une conversation et de parler de tout ceci.
Mais dans notre droit, pour pouvoir bénéficier du statut de réfugié ou du statut d’asile, il faut avoir une crainte fondée de persécution sur la base de certaines caractéristiques énumérées de façon statutaire – en quelque sorte, cela a répondu au problème que nous avons constaté pendant la Seconde Guerre mondiale – sur la base de la religion, de la race ou de l’opinion politique. Mais ce n’était généralement pas censé supplanter les lois sur l’immigration, n’est-ce pas ? La privation économique ne constitue pas un motif d’asile. (…)
Il incombe donc à ceux qui se soucient vraiment du sort des vrais demandeurs d’asile dans le monde d’accepter qu’il faille un ordre international qui décourage les gens d’abuser de ce processus. (…)
Je pense que, de notre point de vue, il y a cinq principes essentiels que les États-Unis aimeraient mettre sur la table et que nous considérons en quelque sorte comme la base, espérons-le, d’un consensus émergent.
Premièrement, chaque pays a fondamentalement le droit de contrôler ses frontières. C’est cela, être une nation souveraine ; pouvoir dire : nous décidons qui entre, dans quelles circonstances et pour combien de temps. C’est l’élément quintessentiel de la souveraineté.
Deuxièmement, il n’existe pas de droit d’immigrer ou de recevoir l’asile ou le statut de réfugié dans le pays de son choix. Parfois, on voit des personnes qui quittent un pays et parcourent une douzaine de pays pour atteindre un autre pays, n’est-ce pas ? Et cela va à l’encontre de l’image de refuge dans la tempête, n’est-ce pas ? Cela donne l’impression que ce n’est plus essayer d’éviter une blessure ou la mort imminente, mais simplement un substitut à la migration. Hé, je veux aller vivre dans ce pays. Et donc, encore une fois, je pense que ce n’est pas cela : la base de l’asile est d’offrir à quelqu’un une protection contre un danger immédiat ou la mort en raison de certaines caractéristiques – et non, encore une fois, simplement pour faciliter la migration de masse.
Troisièmement, le statut de réfugié est temporaire, pas permanent. Nous devons rejeter la présomption que la reconnaissance du statut de réfugié n’est qu’une autre forme de migration. Encore une fois, si l’idée est « tous les refuges sont bons en cas de tempête », alors une fois la tempête passée, la situation devrait être : d’accord, on vous a offert un abri pendant la tempête, mais maintenant, il est entendu que vous devriez retourner dans votre pays. Encore une fois, pour nous, il s’agit d’une sorte de principes de bon sens, et je pense que c’est essentiel pour empêcher les personnes qui demandeuses d’asile d’être victimes d’abus et, franchement, d’abuser du système. (…)
Je vais conclure maintenant, mais je pense qu’il est important, encore une fois, de souligner qu’en fin de compte, ce sont les États souverains, et non les organismes transnationaux, qui doivent déterminer si les conditions dans un pays d’origine permettent le retour. Et enfin, chaque pays – et c’est, je pense, simplement une base du droit international – doit accepter sans délai le retour de ses ressortissants.
Voir le contenu d’origine : https://www.state.gov/releases/2025/09/deputy-secretary-of-state-christopher-landau-at-the-panel-global-refugee-asylum-system-what-went-wrong-and-how-to-fix-it/
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