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FRANCOPHONIE

Le ministère de la Femme, de la famille et de l’enfance a officiellement lancé et installé hier le comité ad hoc en charge des travaux pour la participation des femmes au 15ème sommet de la Francophonie. Occasion pour celles-ci de réfléchir sur le concept «Famille productive».

Les femmes seront au cœur des débats du 15ème sommet de la Francophonie qui va se tenir les 29 et 30 novembre 2014 à Dakar. En témoigne d’ailleurs Ndioro Ndiaye, coordonnatrice du Réseau francophone pour l’égalité femme-homme. Le thème de cette rencontre est : «Femmes et jeunes, vecteurs de paix et acteurs de développement».

 Et pour donner de la valeur à leur participation à ce sommet, les femmes se préparent déjà activement. Hier, le ministère de la Femme, de la famille et de l’enfance, en partenariat avec le comité scientifique du 15ème sommet de la Francophonie ainsi que le Réseau francophone pour l’égalité femme-homme et les organisations de la société civile, a lancé et procédé à l’installation du comité ad hoc chargé des travaux pour la participation des femmes au 15ème sommet. 
Loin d’être des figurantes, elles femmes ont décidé d’apporter leur contribution à la consolidation de la paix et du développement dans l’espace francophone. Ainsi, elles comptent réfléchir au cours d’un colloque qui a suivi le lancement du comité ad hoc sur le concept de «Famille productive». Ce concept sera la participation des femmes sénégalaises au reste du monde. Elles vont montrer la centralité de la femme dans la famille. Parce que, argue Odile Ndoumbé Faye, coordonnatrice du Cadre de concertation des organisations de la société civile pour le 15ème sommet, «aujourd’hui, nous assistons à une crise globale. Notre contribution sera centrée sur un nouveau paradigme articulé autour de la famille. Les questions d’égalité, de violence sur le genre, de droit devraient être posées au niveau de la cellule familiale avant d’être développées dans l’espace public. La participation des femmes dans le domaine public devrait également être portée par la famille pour permettre à celle-ci de se libérer définitivement des contraintes sociales, culturelles qui freinent son intégration dans le développement de son pays».
Mais faudrait-il que la famille joue pleinement son rôle puisque, soutient Ndioro Ndiaye, aujourd’hui cette cellule est fragilisée aussi bien au nord qu’au sud. Pour elle, la femme devrait être le lien le plus sûr actuellement pour consolider cette famille en déliquescence. Pour que cela puisse se faire, il faudrait, note Mme Ndiaye, que les garçons et les filles puissent créer les conditions de paix. «Par un cercle de concentration, on peut à partir de la famille aller plus loin en ratissant plus large dans les quartiers, les villages et au niveau national et faire en sorte que les gens accèdent à leurs droits, qu’il n’y ait pas deux poids deux mesures. Souvent on nous dit que ce sont des valeurs francophones, mais ces valeurs sont humanistes», grommelle-t-elle.
S’adressant aux chefs d’Etat francophones, Ndioro Ndiaye dira que ceux-ci ne pourront pas faire l’économie dans leurs objectifs spécifiques de la lutte pour l’égalité des chances entre homme et femme. C’est, selon elle, le prix à payer pour avoir la paix et le développement dans l’espace francophone.
Après ce premier colloque, les femmes vont accueillir une autre rencontre internationale en prélude au sommet courant septembre toujours dans le cadre de la participation des femmes à ce sommet, a dit Madame le ministre Mariama Sarr, venue présider la rencontre.

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source:http://www.lequotidien.sn/index.php/component/k2/item/33776-francophonie-pour-une-meilleure-prise-en-charge-des-questions-li%C3%A9es-au-genre--les-s%C3%A9n%C3%A9galaises-proposent-le-concept-de-famille-productive