Mauritanie
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Al QaedaDans le nord du pays, les forces de sécurité sont sur les dents. Les derniers événements survenus en Mauritanie seraient à la base de cet accès de nervosité, surtout que des éléments supposés appartenir à la bande de terroristes pourraient se retrouver en territoire sénégalais. 
 
(Correspondance) - C’est le branle-bas, actuellement, du côté de la frontière sénégalo-mauritanienne où la police des frontières est en alerte maximale. Et pour cause ! Des éléments supposés appartenir à la bande des terroristes qui avaient fait exploser, il y a trois jours, une voiture bourrée d’explosifs à Nouakchott, seraient tentés de regagner le Sénégal et échapper, ainsi, à l’Etat mauritanien qui les recherche activement. Si ce dernier a orienté ses recherches du côté du fleuve Sénégal, précisément le long de la frontière de la Mauritanie avec notre pays, c’est que les occupants de la voiture qui avait pris la fuite après l’attentat suicide ont enflammé leur véhicule à Irkiz, localité située à 30 kilomètres de la frontière, poursuivis qu’ils étaient par les autorités policières de la Mauritanie, pour continuer leur chemin à pied.
Selon une source sûre, l’Etat du Sénégal, certainement saisi par les autorités mauritaniennes, a pris ses dispositions pour sécuriser tous les points de passage. Une situation similaire s’était passée l’année dernière, suite à l’assassinat de touristes français en terre mauritanienne. Après leur forfait à Aleg, une ville située non loin de Bogué qui fait frontière avec la commune de Démeth (Sénégal), certains des complices avaient traversé le fleuve pour rejoindre la Nationale 2 et prendre la fuite. Ce cas précis a dû conforter le soupçon de l’armée mauritanienne sur la volonté des fuyards de regagner le Sénégal pour sauver leur peau.
 
Pour rappel, trois véhicules avaient pris d’assaut, mardi, la capitale mauritanienne pour une opération meurtrière. L’un d’eux, rempli d’une tonne d’explosifs, avait sauté, tuant tous ses occupants. Le deuxième avait été intercepté à Nouakchott pendant que le troisième véhicule avait pris la poudre d’escampette. L’attentat-suicide avait été revendiqué par Al Qaïda.
 
Le moins qu’on puisse dire est que, du côté nord, les frontières sénégalaises sont poreuses puisque de Saldé à Cas-Cas, il n’y a aucun poste de police pour contrôler les entrées et sorties. Les populations de cette partie de l’île-à-Morphil n’ont de cesse de déplorer cette situation et de demander aux autorités de veiller à leur sécurité puisqu’elles sont vraiment exposées.
SOURCE: Walfadjri