En Mauritanie, le phénomène e l'exode rural prend de l’ampleur, ce qui inquiète les Organisations non gouvernementales (ONG). D’après Irin News (le Réseau d'information régionaux intégrés des Nations unies), cette situation remettrait en cause l’ordre social dans certaines communes.
L’exode rural n’est pas un phénomène récent, mais aujourd’hui son impact est en passe de bouleverser la tranquillité de nombreux villages, qui se retrouvent en difficulté. Avec 75% des hommes en âge de travailler qui partent s’installer dans les villes régionales ou à Nouakchott, la capitale, la cohésion sociale d'innombrables villages se retrouve bouleversée, estiment les ONG Caritas et Action contre la faim,.
Même si les femmes avaient l’habitude de tout gérer, y compris les tâches agricoles, Maty Mint Boide le secrétaire général du département de la Famille et des enfants à Nouakchott reconnaît que l’exode a eu un «impact négatif sur la fréquentation scolaire». Car ces dernières donnent rarement la priorité à l’éducation. Conséquence: un grand nombre d’enfants se retrouvent livrés à eux mêmes, explique le site onusien.
Cependant, l’exode rural augmente les revenus des ménages de façon considérable et de nombreux foyers ne peuvent s’en passer. Mais ce phénomène a augmenté également le taux de divorce. Certains hommes ont préféré refaire leur vie dans ces grandes villes au détriment des familles qu’ils laissent dans les villages.
Lu sur Irin News
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