DAKAR
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DakarCe 17 octobre est la journée mondiale du refus de la misère. A Dakar, il n’est pas besoin d’aller bien loin pour voir cette misère. Cité Baraka est l’un des bidonvilles de la capitale, mais loin se s’appesantir sur le sort, les habitants cherchent des solutions.


Cité Baraka, Liberté 6 extension. Loin des belles villas, des véhicules tout terrain et des rues pavées, c’est la poussière, la promiscuité, la pauvreté. Amadou à 35 ans : « Je fais des petits commerces comme les marchands ambulants là. Je vais acheter des bagages en ville pour venir ici les revendre et avoir quelque chose pour ma famille. Je suis marié, j’ai une femme et deux enfants. On arrive à manger deux fois par jour. Parfois, trois fois. Mais il y en a d’autres qui n’ont qu’un seul repas par jour. Et ça, c’est vraiment dur ». 

 


A Baraka, les problèmes ne manquent pas. Quelques branchements électriques, mais pas de robinets dans les maisons et seulement deux bornes fontaine pour 2 000 habitants. Aida le sait bien, mais Baraka, ce n’est pas que ça : « Dehors, les gens pensent que c’est un quartier de drogués, de dépravés, de prostituées alors que ce n’est pas ça. Il y en a, mais c’est un quartier certes qui est pauvre, mais les gens sont là et se battent tous les jours. Et on essaie tous les jours de s’en sortir, de sortir la tête de l’eau. Moi, je ne suis pas pour qu’on m’amène des sacs de riz ou autre chose, il faut juste nous aider à trouver du boulot parce qu’il y a la volonté qui est là et il y a une lutte, il y a cette envie de trouver mieux, d’avoir une situation meilleure. Et à chaque fois, on se dit que demain sera meilleur ».

Carine Frenk
source : RFI