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La salle de délibération du Conseil régional de Diourbel a abrité hier jeudi la cérémonie de rentrée pédagogique 2014 de l'Université virtuelle du Sénégal. Prés de 150 étudiants seront inscrits en 1ère année au niveau de l'espace numérique ouvert à Diourbel. Cette université va mettre les technologies de l'Information et de la Communication au cœur du développement de l'Enseignement supérieur et de la Recherche pour améliorer à l'enseignement et l'efficacité du système mais également  préparer les futurs acteurs de l'économie numériques du Sénégal.

C’est l’adjoint  au gouverneur chargé du développement de Diourbel au nom du ministre de l’Enseignement supérieur qui a présidé la cérémonie. Babacar Ndiaye a tout d’abord indiqué que «le gouvernement du Sénégal veut faire de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, un des leviers pour le développement économique et social du pays.

A cet effet, l’acte de la stratégie nationale de développement économique et social 2013 -2017 porte sur la croissance de croissance,la productivité et la création de richesses par l’Emploi ,le développement du pays ,des infrastructures
qui sont des domaines dans lesquels  l’Etat  a besoin des ressources humaines de qualité bien formées et opérationnelles.

Dans ce contexte, le Sénégal a mené en avril 2013 des Concertation nationales sur l’Avenir de l’Enseignement supérieur suivie d’un Conseil présidentiel qui a abouti à la mise en œuvre d’un programme de développement de l’Enseignement  supérieur et de la recherche PDER (2013 -2017). Et de poursuivre que «les décisions présidentielles relatives à l’Enseignement supérieur et de la Recherche ont donné des orientations précises pour la mise en œuvre du PDER.

Parmi elles, l’utilisation des TICs pour l’amélioration de la qualité de l’enseignement supérieur.» La création de l’Université virtuelle du Sénégal entre dans le cadre de la mise en œuvres pour amener l’Enseignement supérieur là ou se trouvent les étudiants  à travers  des espaces numériques ouverts. L’université virtuelle du Sénégal débute avec 11 espaces numériques ouverts répartis sur le territoire et va avoir au moins un Espace numérique ouvert (ENO) dans chaque département.

Cet objectif cadre avec l’acte 3 de la décentralisation qui prévoit la création de conseils département, a-t-il ajouté. Sa mise en œuvre contribuera à une meilleure harmonisation de la carte administrative avec la carte universitaire. En effet l‘offre d’enseignement supérieur étant inégalement répartie sur le territoire national, cette vision innovante permet d’amener la connaissance dans toutes les localités du pays en tenant compte des spécificités de chaque peuple.

En plus, l’option professionnalisant permet de former un personnel opérationnel apte à intégrer le monde de l’entreprise pour pouvoir créer leur propre emploi. Ainsi des disparités régionales au niveau de l’accès  et le taux élevé du chômage des diplômés qui constituent deux préoccupations majeures au Sénégal pourront être levées.

Dr Mouhamadou Mansour Faye coordonnateur de l’Université virtuelle du Sénégal a souligné que «les enseignements apprentissages vont se faire, selon un dispositif assez innovant que nous appelons un dispositif techno pédagogique, c'est-à-dire c’est la technologie pour la pédagogie. La pédagogique sera le moteur de notre  dispositif. La technologie sera  utilisée pour propulser cette pédagogie. Et il poursuit que «le produit que nous allons proposer sera dans un certain sens hybride.

L’étudiant de l’Université virtuelle du Sénégal va utiliser beaucoup de l’Information et de la Communication .Et comme nous l’avons dit, il va avoir une expertise matière orientée dans les métiers .Cela veut dire que celui qui va faire du droit aura toutes les qualités et de  l’expertise que nous attendons d’une personne qui est  professionnelle du Droit. A cet expertise matière, nous allons y greffer d’autres expertises .Cette personne sera totalement au courant des technologies et de la communication qu’elle aura utilisé durant tout son temps. Nous allons faire des étudiants bilingues. Nous allons leur donner un parcours de formation qui est flexible.

Prés de 150 étudiants seront enrôlés pour la première année. 5 filières conduisant à 94 métiers et fonctions seront mises en place. Il s’agit de la filière Mathématiques appliquées et informatiques de la filière Sciences économique et gestion de la filière sciences juridique et politique de la sociologie et de la filière Anglais .

Le représentant de l’inspection académie estime qu’il ne faut pas peur de l’innovation. On peut gagner en terme
d’économie de temps. Le Professeur peut enregistrer son cours et s’absenter. Il ne faut pas rejeter les réformes avant de les penser. Il ne faut être influencé par l’ambiance qui règne dans les universités classiques  a lancé Insa Ngom.

source: http://www.sudonline.sn/pres-de-150-etudiants-inscrits-en-1ere-annee_a_17056.html