Sédhiou
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SÉDHIOU

 

Le village de Bamacounda situé dans les périphéries sud de la commune de Sédhiou a célébré le week-end dernier la première édition de son congrès triennal. Les travaux ont porté sur l’éducation de base mais les tribunes ont été propices à des réclamations pour l’obtention du courant électrique, l’eau et autres infrastructures de base.

 

A sept kilomètres de la commune de Sédhiou sur sa façade sud en partance pour Bambaly, siège de son conseil rural, se dresse le village de Bamacounda dans un décor de végétation luxuriante. Ici cohabitent diverses ethnies et confessions religieuses, en plein cœur du Boudié.


Ses filles et fils restés au terroir et ceux de la diaspora ont choisi le week-end dernier, pour organiser des assemblées villageoises à l’occasion de la première édition de leur congrès autour du thème de l’éducation de base. Ibrahima Diatta, le président du comité scientifique de ce congrès, par ailleurs ingénieur en génie civil et assistant à l’université de Thiès, a déclaré que « le choix du thème de cette édition, l’éducation de base, un facteur de développement rural, est motivé par la déclaration du président de la République, Macky Sall, et de l’ensemble de son gouvernement, invitant les leaders à retourner à leurs royaumes d’enfance pour y promouvoir les enseignements/apprentissages.

Dans un passé récent, nous jeunes de ce village allions apprendre à Kapole puis à Sédhiou. L’école élémentaire est à sa première classe de cours moyens deuxième année ».

Et de poursuivre : « nous nous engageons à encourager les jeunes générations à aller à l’école car l’éducation est à la base de tout développement ». C’est tout à l’honneur du parrain, le ministre de l’Education nationale, représenté par l’inspecteur d’académie de Sédhiou, Papa Baba Diassé.  « Cette initiative traduit la vision du chef de l’Etat, son Excellence Macky Sall, à travers la lettre de politique sectorielle qui est concrétisée par le nouveau programme intitulé PAQET programme d’amélioration de la qualité, équité et transparence ».

Par ailleurs, le village de Bamacounda souhaite accéder aux services sociaux de base déclinés ici par Ibrahima Diatta. « Nous souhaitons bénéficier des constructions scolaires car nous n’avons que deux classes en dur, le reste est en abris provisoires. On n’a pas le courant électrique alors que l’heure est aux nouvelles technologies de l’information et de la communication aussi bien à l’école que partout dans la société. Même pour recharger nos téléphones portables il nous faut nous rendre à Sédhiou, à sept kilomètres de là, alors que le câble électrique surplombe notre village. Il en est de même pour l’eau potable et la disponibilité des réseaux des différents opérateurs de téléphonies mobiles », a-t-il souligné.

Cette première édition du congrès de Bamacounda est aussi marquée par des prestations culturelles et sportives à la grande fierté des nombreux congressistes. Rendez-vous dans trois ans pour une autre édition.

source: http://www.sudonline.sn/l-education-de-base-au-centre-des-travaux_a_15939.html