Après la remise de financement aux femmes de la région de Diourbel ce week–end, le directeur général de l’agence pour l’économie et la maitrise de l’énergie monte au créneau pour fustiger le principe adopté par le ministre de la femme, de la famille et de l’entreprenariat. Moustapha Gueye accuse Mme Anta Sarr Diacko de discrimination dans le financement des projets des femmes de Diourbel par rapport à celles de Touba et de Mbacke.
Le Directeur Général de l’agence pour l’économie et la maitrise de l’énergie Moustapha Gueye n’a pas été tendre avec le ministre de la femme, de la famille et de l’entreprenariat féminin Mme Awa Sarr Diako. Cette dernière est accusée par le responsable politique d’avoir procédé à la discrimination dans le financement des projets de femmes destinés à la région de Diourbel.
«Les choses se sont déroulées lamentablement. Nous ne pouvons pas comprendre qu’une somme aussi importante estimée à 350 millions dégagée pour la région de Diourbel, Touba et Mbacké prennent les 300 millions des financements disponibles. Et on laisse à la commune de Diourbel moins de 50 millions destinés à toutes les femmes, toute obédience confondue. Je trouve que c’est lamentable et que ce n’est pas le Président de la République qui a donné cet ordre», a soutenu ce responsable politique au niveau de l’Alliance pour la République.
Moustapha Gueye poursuit que «le ministre de la femme a échoué dans l’exécution de ces fonds qui ne sont pas politiques. Les femmes de la commune et du département de Diourbel ont raison d’exiger la démission du ministre de la femme Mme Anta Sarr Diako parce qu’elle leur a montré tout le mépris qu’elle a pour les femmes de Diourbel. 50 millions de financement sur 350 millions, c’est trop peu».
Il faut rappeler que le ministre de la femme, de la famille et de m’entreprenariat féminin a procédé samedi dernier à la remise d’un financement dans le cadre du fonds national du crédit pour les femmes et du fonds pour l’entreprenariat féminin.
SOURCE:http://www.sudonline.sn/anta-sarr-diacko-accusee-de-discrimination_a_19194.html