Diourbel
Outils
Vos reglages
  • Plus petit Petit Moyen Grand Plus grand
  • Default Helvetica Segoe Georgia Times

La cérémonie de lancement de la 26ème édition de la Semaine nationale de l’enfant combinée à la  24ème édition de la Journée de l’enfant africain a été un prétexte pour les enfants talibés de Diourbel, de plaider pour une prise en compte de l’enseignement coranique dans les écoles françaises. Aussi, le ministre chargé de l’Enfance s’est-il expliqué sur le choix de Diourbel, qui est motivé par une volonté de booster le taux brut de scolarisation.

Diourbel a été hier, la capitale des enfants du Sénégal. Le prétexte, c’est la célébration de la 24ème édition de la Journée de l’enfant africain et le lancement de la 26ème Semaine nationale de l’enfant. Le choix de Diourbel s’explique, de l’avis du ministre de la Famille et de l’enfance, par une volonté politique des autorités de booster le taux brut de scolarisation qui fait partie des plus faibles du pays.

 D’ailleurs, c’est la raison de l’appel lancé par le représentant de l’Ong Plan international, en direction de ses pairs partenaires de l’Etat du Sénégal, pour «augmenter les ressources allouées à l’éducation». Un secteur qui, de l’avis de Bassirou Lô, élève dans une école coranique, ne doit pas faire de la discrimination. Au nom de ses camarades, il a réclamé davantage de considération et d’appui à ce sous-secteur qui a besoin «de conditions meilleures pour les apprentissages et de l’intégration du français dans les enseignements». Auparavant, la présidente du gouvernement scolaire du Collège d’enseignement moyen (Cem) de Grand Diourbel a lancé un cri du cœur, pour la libération des filles injustement détenues par le groupe Boko Haram. Au cours de cette cérémonie, dont le thème portait sur : «Une éducation de qualité, gratuite, obligatoire et adaptée pour tous les enfants», la présidente du gouvernement scolaire a plaidé pour une meilleure prise en charge des «enfants souffrant d’un handicap». Ce qui, de l’avis du président de la Conafe, cadre objectivement avec la «campagne de plaidoyer axée sur une éducation inclusive». Cette manifestation aura servi de tribune à Serigne Oumar Tandian, président du Collectif national des daaras pour demander «le parachèvement de la modernisation des daaras et l’élargissement des cantines aux daaras. Nous demandons aussi la réglementation des daaras, parce que la plupart des gens qui se disent Serigne daaras (maîtres coraniques) ne le sont pas. Le gouvernement doit encadrer les daaras. Le taux brut de scolarisation est plus faible dans la région, parce que beaucoup d’enfants apprennent le Coran avant de fréquenter les écoles où le français est enseigné». 
Le lancement de cette semaine de l’enfant et la commémoration de la Journée de l’enfant africain a permis au ministre Anta Sarr Diacko de lancer un appel aux enfants. «Je vous demande d’être plus attentionnés et plus consciencieux sur les devoirs qui vous incombent envers la Nation. Vous êtes l’avenir du pays et l’émergence du Sénégal se fera si et seulement si, vous les enfants, jouez pleinement votre partition pour que les investissements et efforts importants consentis par l’Etat, les collectivités locales, les partenaires techniques et financiers et vos parents, portent leurs fruits. Alors, allez à l’école, au daara ; suivez vos maîtres ; apprenez bien vos leçons ; soyez des élèves modèles pour réussir dans les études afin que parmi vous, sortent de futurs présidents de la République, ministres, gouverneurs, députés, les décideurs de demain», a-t-elle indiqué. Par ailleurs, elle est revenue sur les Bourses de sécurité familiale qui sont «une volonté du chef de l’Etat d’assurer une éducation de qualité à tous les enfants. L’une des conditions d’attribution, est l’inscription et le maintien des enfants à l’école».

Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. 

source:http://www.lequotidien.sn/index.php/societe/item/32144-diourbel-26%C3%A8me-semaine-nationale-de-l%E2%80%99enfant-combin%C3%A9e-%C3%A0-la-24%C3%A8me-journ%C3%A9e-de-l%E2%80%99enfant-africain--les-daaras-veulent-plus-de-consid%C3%A9ration