SAINT LOUIS
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Au centre de toutes les convoitises, le fauteuil de maire à  Saint-Louis mis en compétition pour le scrutin de dimanche est particulièrement visé par un duo d’avocats fortement ancré dans le champ politique national et local. Me Alioune Badara Cissé, ancien ministre des Affaires étrangères et ex-numéro 2 de l’Apr, et Me Alioune Abatalib Guèye, député à l’Assemblée nationale, ancien ponte libéral à Ndar, ont monté la coalition « Deuk-bi rek» pour prendre le relais de Cheikh Bamba Dièye à la tête de la mairie.

La bataille pour la mairie de Saint-Louis n’a pas seulement sécrété toutes sortes d’alliances possibles, et souvent les alliances les plus marginales, au sein des neuf listes qui briguent la tête de l’exécutif local. Elle est également à l’origine d’unions corporatistes ou selon «grégaires» qui en disent long sur la volonté de leurs promoteurs à bouter hors de la mairie le titulaire au poste  Cheikh Bamba Dièye.


Ainsi semble-t-il être le cas pour  les avocats-politiciens Alioune Badara Cissé et Alioune Abatalib Guèye qui ont décidé de faire équipe pour former la coalition « Deuk-bi rek », en direction des élections municipales et départementales du 29 juin prochain. Particulièrement en verve dans la scène politique locale voire nationale, l’ancien ministère des Affaires étrangères et ex-numéro 2 de l’Apr, Me Alioune Badara Cissé, qui a mis en veilleuse ses activités au sein du parti au pouvoir après sa brouille avec Macky Sall et sa sortie du gouvernement d’Abdoul Mbaye, a choisi en effet d’unir ses forces pour conquérir la mairie avec un autre ténor de la place. Un confrère dont ABC dit qu’il est dans « tout ce qui se fait de bien à Saint-Louis ». 
 
Il s’agit en l’occurrence de l’avocat Me Alioune Abatalib Guèye qui a gagné ses galons de député avec la coalition Bokk Gis Gis de Pape Diop, mais non moins ancien coordonnateur du comité électoral libéral de Saint-Louis, au second tour de la présidentielle de 2012.

Le duo d’avocats en lice pour la mairie de Ndar compte dans cette initiative s’appuyer sur une coalition « Deuk-bi rek » composée, entre autres, des sections locales de l’Union pour le renouveau démocratique (Urd) de Djibo Kâ, du Pdsr, voire du mouvement «And Défar Deuk Bi».

A noter pour finir que la coalition en question dont le chef de file a démissionné de son poste de premier adjoint au maire de Saint-Louis, en 2012, ne présente pas de liste pour l’élection départementale à cause des dysfonctionnements internes notés en son sein, avant le dépôt des candidatures.

 

source:http://www.sudonline.sn/le-parloir-a-lassaut-de-ndar_a_19673.html