« Plus de 50 millions de nos francs ont été servis à des jeunes Mbacké-Mbacké dénonciateurs du régime en place pour les faire taire », c'est du moins ce qu'a révélé Moustapha Cissé Lô, coordonnateur de l'Alliance pour la république (APR) YAKAAR. Ce que dénonce avec ferveur El pistolero, comme le nomme ses proches, qui voit que la préoccupation du pouvoir en place devrait être la recherche des solutions face à la crise incessante qui sévit au pays notamment au chômage des jeunes, aux difficultés du monde paysan et dans les autres secteurs.
« Il faut une répartition plus judicieuse et équitable des ressources du pays, cet argent servi au jeunes marabouts pourrait régler les difficultés dans beaucoup de secteurs. Je ne cesse de dénoncer cette politique de l'autruche du régime en place car mon devoir en tant que élu du peuple lésé c'est de dénoncer l'injustice » indique-t-il avec fermeté au micro du reporter de Leral.net.
Moustapha Cissé LO qui réclame son poste de député deux ans après sa destitution par ses ex frères de parti se contente de sa légitimité même s'il ne siége pas au parlement .Toutefois il compte poursuivre en justice le président du groupe parlementaire Doudou Wade « le moment venu », dit-il. « Je reste un député du peuple car j'ai été mandaté par les sénégalais, cet injustice que j'ai subie serait bientôt de vieux souvenirs. Tous les instigateurs de ce putch institutionnel seront traduits en justice car ils ont violé la volonté du peuple » promet Cissé Lô.
De la question de l'appel de Idy pour ses ex frères libéraux pour un rapprochement en vue d'émerger le PDS, le coordonnateur départemental de l'APR préfère ne pas s'y foncer tout en exhortant l'ex numéro deux des libéraux de clarifier sa pensée et sa vision d'abord pour les échéances présidentielles à venir. « Dans notre parti, on parle de tout sauf Wade et ses proches, cependant avec le respect que je voue à Monsieur Idrissa Seck, je lui demande d'abord d'arrêter sa tactique politicienne éternelle et de dire s'il pose sa candidature contre Wade ou s'il flingue pour toujours son fauteuil de chef de parti. À l'APR, toute négociation est bannie avec les tenants du pouvoir », souligne Moustapha Cissé Lô.
SOURCE: LERAL