Tenue le week-end dernier au quartier Kasaville sous l’égide du responsable Babacar Lô Ndiaye, l’assemblée générale des jeunesses républicaines a été l’occasion pour ses initiateurs de lancer la Convergence des jeunes leaders du Saloum (CJLS). Une structure nationale qu’elles comptent mettre sur pied, pour d’abord regrouper les jeunes leaders de l’ensemble des secteurs d’activités du pays, toute obédience confondue, et ensuite accompagner de manière durable toutes les formes de politique aspirant au développement au Sénégal.
C’était aussi le moment choisi par les jeunes de l’Alliance pour la République (Apr) pour fustiger les nombreux dérapages constatés cette année dans la campagne de commercialisation agricole. Très remontés contre le caractère véreux de certains opérateurs en activité sur le marché, les jeunes du parti présidentiel disent avoir mal accepté que des personnes se réclamant citoyens à part entière, puissent provoquer la chute du prix fixé cette année dans la commercialisation de l’arachide, soit les 200 Frs retenus par l’Etat. « Nous comprenons mal que des opérateurs agricoles fassent le tour des foyers religieux pour dénoncer certains manquement venus émailler cette campagne de commercialisation, alors qu’ils sont les premiers à travailler pour l’échec de celle-ci.
Nous sommes pour la plupart tdes natifs de la région de Kaolack et nous avons constaté depuis un certain moment que ces mêmes opérateurs se sont massés dans des villages comme Ndramé Escale, Keur Mandongo, Dinguiray, Taïba Niassène pour ne citer que ceux-là. Non pas pour secourir le monde paysan comme ils le prétendent, mais plutôt pour faire chuter et sans aucune raison le prix fixé cette année pour l’arachide et que tout un chacun doit d’ailleurs respecter », soutient Diamé Diouf conseiller technique pour l’Education et la formation à la présidence de la République.
Pour lui, ces opérateurs devraient aussi faire montre de courage, mais surtout d’honnêteté et dire à leurs hôtes qu’ils ont aussi fait chuter les 200 Frs fixés au paysan. Ce qui, selon lui, « est inacceptable » dans un pays qui prône pour l’émergence et qui prétend faire de l’Agriculture le fer de lance d’un développement économique durable.
Pour M. Diamé, le président Macky Sall qui, depuis son arrivée au pouvoir, essaie d’augmenter chaque année le prix de l’arachide et offrir au paysan un prix assez rémunérateur, « est sur une dynamique de payer les efforts du travailleur partout dans les secteurs d’activités. A lui seul, il ne pourra jamais bâtir le Sénégal. Le Sénégal ne peut être bâti que par les efforts de ses fils. Mais ce que l’on ne pourrait pas accepter, c’est de cohabiter avec des personnes dont le souci est de nuire toujours ou détruire des chantiers entamés pour le bien des sénégalais. », a conclu M. Diamé.