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sénégalIls seront 120 enfants du Sénégal à participer à cette première fête au Palais de la République que leur a dédiée le chef de l’Etat. Un privilège qu’ils goutteront en découvrant les grandes figures de l’histoire du pays, à travers un parcours initiatique.
Grâce à la première édition de la Fête des enfants qui sera célébrée au Palais de la République, le chef de l’Etat souhaite « restaurer les valeurs citoyennes, culturelles et morales » qui sont nécessaires à tout développement économique. 

C’est en tout cas, ce qu’a rappelé le ministre directeur de cabinet du président de la République, Abdoul Aziz Tall, à l’occasion de la réunion préparatoire à laquelle ont pris part plusieurs acteurs. Les enfants qui assisteront à cette fête doivent ressentir l’importance de l’évènement, afin de susciter chez eux « l’envie de redoubler d’efforts pour être de futurs bons citoyens ».  Pour ce faire, les organisateurs veulent donner à cet évènement « un caractère éducatif » et non verser dans le folklore, la danse et les séances de lutte. D’ailleurs, l’idée a été retenue de mettre en place un « parcours initiatique », présentant les grandes figures culturelles, politiques, religieuses et historiques qui ont marqué l’histoire du Sénégal. « Il s’agira d’installer au palais présidentiel, un circuit, une sorte de tunnel, que vont emprunter les enfants dès leur entrée et jusqu’à leur sortie du Palais. 
« Les enfants verront, dans ce circuit fermé, des représentations de personnages historiques dont l’histoire sera relatée par une voix off », lit-on dans un document du comité préparatoire. Cette fête de la solidarité sera aussi inclusive, avec la sélection d’enfants handicapés. Mais les performances scolaires sont essentielles pour espérer faire partie des 120 élèves qui auront le privilège d’être ensemble avec le chef de l’Etat, trois heures durant. Les enfants effectueront des visites à l’intérieur du Palais, en se rendant notamment à la salle du conseil des ministres et surtout au bureau du président de la République. 
En reconnaissance au chef de l’Etat, ces « invités » spéciaux réaliseront une fresque qu’ils vont ensuite lui offrir. A cet effet, l’artiste plasticien Kalidou Kassé a émis le souhait de voir des enfants victimes de handicap tels Abdoulaye Seydi, qui peint avec ses orteils, et Yoni qui peint avec sa bouche, participer à la réalisation de cette œuvre. Il est même possible que le chef de l’Etat et sa famille prennent part à la conception de cette fresque de la solidarité. Inscrite dans le calendrier républicain, cette fête de la solidarité pourra être suivie par une diffusion, en différé, à la Rts, afin de permettre aux autres enfants de la vivre…comme s’ils étaient au Palais de la République. 

Ce sera une fête inclusive
 Les enfants qui seront sélectionnés pour participer à cette fête, proviendront de toutes couches et catégories sociales. D’ailleurs, la clé de répartition a été bien établie dans un document qui nous a été remis. Ainsi, sur les 120 enfants, 90 proviendront des 45 départements du Sénégal à raison de 2 enfants par département. 10 d’entre eux proviendront des « daaras » et 20 autres seront issus de structures diverses qui accueillent des enfants en situation de vulnérabilité des régions de Dakar et Thiès. Ainsi, les centres tels que Talibou Dabo, centre Verbo tonal, centre Aminata Mbaye, Association nationale des albinos du Sénégal et Inefja seront mis à contribution. De même que le Centre Guinddi, l’Office national des pupilles de la nation, le Samu social, etc. Toutefois, aussi bien dans les écoles que dans les « daaras », les performances scolaires seront mises en avant.  Après les visites qu’ils effectueront à l’intérieur du Palais, les enfants recevront plusieurs cadeaux des mains du chef de l’Etat. Un package qui sera composé de pin’s, médaillon, drapelets avec comme inscription « offert par le président ».  

Maguette NDONG 

Enfants à la levée des couleurs : «C’est une invite au culte de l’effort », selon le sociologue Djiby Diakhaté
Promouvoir l’esprit civique, le respect des institutions, le retour aux valeurs, ce sont les objectifs visés par le président de la République en instaurant la levée des couleurs le premier lundi de chaque mois au Palais.

Les enfants constituant la relève de demain, le chef de l’Etat a décidé de les associer à la cérémonie. Pour le sociologue Djiby Diakhaté, c’est une occasion de les préparer, de les impliquer et de leur donner des modèles. 
La participation des enfants à la levée des couleurs au Palais de la République est une occasion pour mieux les préparer, les impliquer et leur donner des modèles tout en les incitant au culte de l’effort. C’est ce que soutient le sociologue Djiby Diakhaté, enseignant chercheur à l’Ucad. Pour lui, le fait d’associer les enfants à la levée des couleurs au Palais est une excellente chose. A son avis, c’est un signal fort qui va dans le sens de la prise en charge des droits des enfants. «Nous sommes dans un pays où les enfants sont victimes de maltraitance, de mendicité, de viols. Beaucoup de mesures ont été prises mais jusqu’à présent, ils ne sont pas sortis du tunnel. En prenant cette initiative, le chef de l’Etat veut inviter tout le monde à la réflexion, voire à prendre notre responsabilité par rapport au devenir de notre société», souligne au bout du fil l’enseignant chercheur au département de sociologie de l’Ucad de Dakar. Il indique que notre pays fait face à une crise des valeurs et des modèles. En invitant les enfants à la levée des couleurs, poursuit-il, le président de la République veut lancer plusieurs messages. Il y a la volonté du chef de l’Etat de préparer les enfants à la prise de décisions. «Dans la plupart des pays africains, on considère que se sont les adultes qui prennent les décisions à la place des enfants. En les invitant, Macky Sall veut les impliquer, les préparer et leur donner des modèles», explique l’universitaire. Pour lui, lorsqu’un enfant rencontre une haute personnalité, de surcroit le président de la République, il peut se dire demain, je serais à sa place. «C’est un message qui incite l’enfant au culte de l’effort car il est appelé à exercer, dans le futur, des responsabilités », soutient Djiby Diakhaté. L’autre enseignement, dit-il, c’est de montrer que les inégalités sociales ne doivent pas conduire au découragement. « Macky Sall est issu d’une famille modeste. Mais à force de travail, d’abnégation, il est devenu chef de l’Etat », explique-t-il. Djiby Diakhaté estime que pour restaurer les valeurs, il faut passer par les enfants en leur faisant comprendre que les institutions, le drapeau sont sacrés. Dans l’édition du « Soleil » du 5 février 2013,  le président de la République avait indiqué que «tout doit nous amener à une compréhension plus simple du respect des institutions que sont l’Exécutif, le Législatif et le Judiciaire». Le drapeau, de l’avis du chef de l’Etat, est le bien le plus commun d’une nation démocratique. Insistant sur l’importance de la cérémonie, le chef de l’Etat avait appelé les ministères  à suivre l’exemple de ce qui se fait au Palais le premier lundi de chaque mois. 

Aliou KANDE

Ramatoulaye Ndao Diouf, coordonnatrice de la cellule d’appui à la protection de l’enfance : « La fête des enfants au Palais sera un fort moment de communion »
Le 03 avril prochain, le président de la République reçoit 120 enfants sélection sur la base de leurs résultats scolaire et de leur conduite. Ils sont issus des 45 départements du Sénégal. La coordonnatrice de la Cellule d’appui à la protection de l’enfance soutient que cette fête correspond à la volonté du chef de l’Etat de construire une société sans exclusion qui prend en compte non seulement l’équité, l’égalité, mais qui valorise aussi les comportements citoyens, récompense les mérites, l’excellence à l’école ainsi que  les efforts et la bonne conduite.  

Pourquoi une fête des enfants au palais de la République ? 
La philosophie de cette fête s’inscrit dans la volonté du président de la République de construire une société sans exclusion qui prend en compte non seulement l’équité, l’égalité, mais qui valorise aussi les comportements citoyens, récompense les mérites, l’excellence à l’école ainsi que  les efforts et la bonne conduite. 
Cette fête de l’excellence et de la citoyenneté,  est destinée à des enfants, invités du président de la République, issus de différentes couches et catégories sociales et provenant de toutes les régions du Sénégal. 
La fête répond également aux  engagements internationaux du Sénégal en matière de protection des enfants et constitue aussi une sollicitation de la société civile. « L’invité du  Président de la République » est un enfant âgé de 4 à  18 ans qui s’est fait remarqué par : ses brillants résultats à l’école ou au daara, sa bonne conduite et son comportement exemplaire, son sens du respect de son entourage, du bien commun 
  
Quels sont les enfants ciblés ?
Les enfants, au nombre de 120, sproviennent des 45 départements du pays. Ils sont issus du système scolaire mais aussi de « daara », de structures prenant en charge  des enfants porteurs de handicap, des centres qui prennent en charge des enfants déficients intellectuels ou mentaux,  des centres d’hébergement et/ou de prise en charge des enfants vulnérables ainsi que  de la Case des Tout-petits et de  l’Office des pupilles de la nation.

Quels sont les critères de sélection de ces enfants ? 
Les critères de sélection portent sur l’âge (les enfants doivent être âgés de 4 à 18 ans), l’excellence des résultats à l’école,  «au daara» ou dans les centres pour les enfants porteurs de handicap, et enfin sur le comportement et la conduite de tous les jours. La sélection a été placée sous la supervision des gouverneurs de région, des inspecteurs d’académie, des associations de maitres coraniques et des autorités religieuses. Dans la sélection des enfants provenant des daara,  il a été tenu compte de ceux qui ne font pas mendier les enfants.

Est-ce que la parité a été respectée dans le choix des enfants ? 
Absolument. A titre d’illustration, les deux enfants sélectionnés dans chaque département sont constitués de fille et de garçon. Il en est de même de ceux qui proviennent des daara et des institutions d’enfants porteurs de handicap.

Quels seront les moments forts de cette rencontre ? 
Les enfants visiteront d’abord le Palais de la République (Salle du Conseil des Ministres, Salle des Banquets, Salon de Musique et Salle Sénégambie) et feront tous ensemble une fresque de la solidarité avant l’arrivée du couple présidentiel. Cette rencontre sera  avant tout  et surtout un fort moment de communion et d’échanges interactifs entre le couple présidentiel et les enfants.  Comme temps fort, il y a aussi la remise de médailles et de diplômes aux enfants par le chef de l’Etat ». 
Cette importante période de communication et de découvertes va s’articuler sur des valeurs citoyennes et civiques : le travail, l’effort, le mérite, la compétence, l’école, le «daara», la vertu, l’humilité, la simplicité, la courtoisie, le respect d’autrui, le respect dû aux parents, à l’âge et à la famille, à la religion, à la paix civile, à la tolérance, aux notions de « kersa », de « jom », de « ngor », etc.
 Peut-on s’attendre à ce que la rencontre soit inscrite dans l’agenda républicain ? 
  Nous tendons vers cela, c'est-à-dire l’inscription de cette fête aux événements du Palais de la République. La pratique serait ainsi institutionnalisée et permettrait de fortifier chez les jeunes la fibre patriotique et la passion de rivaliser dans l’excellence au service de la nation.

Est-ce que les 120 enfants seront suivis sur le long terme ? 
 Bien sûr, un plan de suivi est développé. Il vise essentiellement à continuer à les encourager et à renforcer leur motivation. Ils bénéficieront aussi d’un accompagnement continu dans la poursuite de leurs études.

Propos recueillis par Mamadou GUEYE et Aliou KANDE

De la sociéte traditionnelle à aujourd’hui : L’enfant, un « roi en disgrâce » !
L’enfant, dans la société traditionnelle, était un « roi ». Il était protégé, entretenu, surveillé par ses parents, ses oncles, les membres de la communauté. Aujourd’hui, l’enfant ne bénéficie plus de cette attention. 
Le professeur Bassirou Dieng de la Faculté des Lettres et sciences humaines de Dakar soutient que l’éducation de l’enfant, dans les sociétés traditionnelles africaines était sous la responsabilité de toute la communauté. A l’école de la vie, l’enfant bénéficiait d’une protection et ne pouvait se sentir seul. Le Pr. Dieng souligne que le système éducatif traditionnel comportait quatre grands axes et toute la société était concernée par l’éducation de l’enfant parce que celui-ci était le bien du groupe tout entier et non pas seulement celui de ses géniteurs. Il ajoute que l’éducation était globale et intégrée à la vie. « L’éducation traditionnelle se faisait partout et en toute occasion dans le contexte habituel du travail et des loisirs. Elle n’avait pas de limitations. Elle se donnait partout, en tout temps. Elle se coulait dans la vie », note-t-il.  Cette éducation était aussi active et démocratique. Active parce qu’elle s’inscrivait dans l’action, la participation. « Le cloisonnement entre la théorie et la pratique n’existe pas », observe le Pr. Bassirou Dieng. « Le savoir ainsi acquis avait valeur d’expérience profonde et personnalisée. Il allait de pair avec une compétence effective et progressive liée à l’expérimentation dans la vie concrète », ajoute-t-il. Enfin, l’éducation valorisait la cohésion du groupe. L’important ici, explique le Pr. Dieng, c’est le rôle social que chaque individu doit jouer. « On apprenait à chacun à se situer par rapport au groupe, à respecter les règles, les valeurs », affirme-t-il. Tous ces axes permettraient de faire de l’enfant un homme accompli. 
Aujourd’hui, la société ne joue plus ce rôle. La modernité est passée par là. Les familles sont devenues nucléaires. L’école qui devait suppléer est en crise. Face aux périls, le Pr. Bassirou Dieng pense qu’il faut revisiter nos valeurs, notre histoire et engager une grande bataille. Peut-être, c’est dans cette optique qu’il faut inscrire la journée de l’enfant.

Mamadou GUEYE

Protection et promotion des droits : L’enfant au cœur des politiques publiques
Le Sénégal a ratifié toutes les conventions relatives aux droits des enfants. C’est dire toute l’attention que notre pays accorde à cette catégorie. Parmi les conventions les plus importantes, il y a la Convention internationale des droits de l'enfant (Cide) aussi appelée « Convention relative aux droits de l'enfant », la Charte africaine des droits et du bien être de l’enfant. La Convention internationale des droits de l'enfant, un traité international adopté par l'Onu en 1989 dans le but de reconnaître et de protéger les droits spécifiques des enfants. Quant à la Charte Africaine des Droits et du Bien-être de l’enfant, elle s’appuie sur les mêmes principes fondamentaux que la Convention relative aux droits de l’enfant des Nations unies, tout en mettant « en lumière les questions qui relèvent d’une importance particulière dans le contexte africain ». 
Au Sénégal, l’enfant est au cœur des politiques publiques. En atteste, les droits qui lui sont reconnus. Tout enfant a droit à un nom et à une nationalité, à vivre avec ses parents, à être bien soigné et bien nourri, à aller à l’école, à vivre dans un environn
ement sain, à rêver, rire et jouer, à s’exprimer et à être écouté, à la paix, à être protégé contre les violences et l’exploitation, à participer aux activités de développement.  
La protection de l’enfant et la promotion de ses droits sont des questions transversales. C’est pourquoi, ces deux aspects sont pris en charges par plusieurs ministères. On peut citer, entre autres, les ministères de la Famille, de l’Education nationale, de la Justice, de la Santé.  Une Cellule d’appui à la Petite enfance (Cape) a été créée, en 2008. Elle est rattachée à la présidence de la République. Elle a pour mission principale d’appuyer les services de l’Etat. Elle joue également un rôle de facilitateur entre les différents services de l’Etat qui œuvrent à la protection et à la promotion des droits des enfants, les partenaires au développement, la société civile. La Cape a aussi un rôle important de plaidoyer et de sensibilisation pour une meilleure prise en charge des enfants dans les politiques et programmes. Grâce à la Cellule d’appui à la petite enfance et aux partenaires techniques et financiers, le Sénégal s’est doté d’une stratégie nationale de protection de l’enfant.  Par exemple, dans le domaine de la santé, les pouvoirs publics ont décidé de la gratuité des soins de santé pour les enfants de 0 à 5 ans. 

M. GUEYE

Un acte significatif
C’est une initiative heureuse qui a été prise par le président de la République, Macky Sall, en décidant de recevoir, samedi 3 mai 2014, au Palais, 120 enfants venus des 45 départements que compte le Sénégal dont 90 des régions. 
Le fait d’organiser, et pour la première fois, un tel événement, a une grande signification. C’est une première initiative à saluer. Que de significations !
Il s’agit d’abord de faire comprendre aux enfants qu’ils vont assurer le relais demain. Ensuite, en choisissant des enfants de toutes les couches de la Nation, le chef de l’Etat veut montrer aux tout petits, l’importance de la solidarité et le sens de l’égalité. A la fin des années 60, des jeunes du pays étaient choisis pour recevoir des cadeaux à la résidence de l’ancien président du Conseil, Mamadou Dia, sur la base des résultats obtenus dans l’élémentaire. Depuis, les gouvernants n’avaient plus organisé de telles manifestations, sauf si ce n’était des cadeaux remis aux enfants du personnel de la présidence. Cette manifestation est supprimée depuis plus d’une décennie. Pourtant, c’était une fierté pour les enfants, accompagnés de leurs parents, de se retrouver aux côtés des autorités étatiques pour recevoir des cadeaux. 
Aujourd’hui, si le chef de l’Etat a décidé d’initier cette première édition de la Fête des enfants, en y mettant un cachet particulier, c’est qu’il veut inviter les Sénégalais de demain à la culture citoyenne. Pendant les levées de couleurs au Palais, des établissements scolaires sont invités, et à chaque cérémonie, le chef de l’Etat serre la main aux enfants pour les encourager à mieux faire pour soutenir leurs parents mais surtout, il veut leur montrer qu’ils feront ce pays demain. 
Cet acte est symbolique d’autant plus que ces enfants ont été choisis respectivement dans leur département d’origine sur des critères bien définis par les autorités administratives et académiques. Mieux, l’Etat du Sénégal fera plus. En effet, ils seront parrainés dans  leurs études pour en faire des modèles. De première rencontre avec le chef de l’Etat, ses proches collaborateurs, sa famille, les enfants auront le droit de poser toutes sortes de questions. 
Ce fort moment de communion sera gravé dans les annales du pays puisqu’il sera institutionnalisé. Autrement dit, il figurera dans le calendrier de la République.
A travers cette fête, l’Etat du Sénégal pose un jalon de plus dans sa politique de l’enfance. C’est l’un des premiers Etats, en Afrique, à avoir créé un département ministériel chargé des enfants, avant d’être suivi par d’autres pays.  
Plusieurs actions sont au bénéfice de cette couche, la couverture médicale gratuite pour les enfants de 0 à 5 ans, le Programme élargi de vaccination (Pev), la signature de conventions internationales sur les droits des enfants, l’instauration d’une journée de l’enfant, etc.

Par El hadji Abdoulaye THIAM

source: http://www.lesoleil.sn/index.php?option=com_content&view=article&id=38971:fete-des-enfants-au-palais-de-la-republique-une-invite-au-respect-des-valeurs-civiques-&catid=78:a-la-une&Itemid=255