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sport   A quelques jours de la double confrontation entre le Sénégal et la Tunisie dans le cadre de la qualification de la Can Maroc 2015, la Fédération sénégalaise de football a pris les devants pour hisser le niveau d’organisation et de mettre l’équipe nationale dans les conditions optimales de qualification.  

 

Me Augustin Senghor a fait face à la presse hier,  pour indiquer les dispositions prises  en relation avec le ministére des Sports. Mais, il a, dans la foulée, apporter des éclairages de la FSF sur l’ouverture de la saison de football et fait le point sur les projets, la situation sur les arriéres de salaires des entraîneurs, la recherche de ressources pour la fédération entre autres.

 

 

En relation avec le ministre des sports dans le cadre de la cellule mixte, la Fédération sénégalaise de football s’est engagée à hisser le niveau d’organisation et de sécurité pour la double confrontation entre le Sénégal et  Tunisie comptant pour les éliminatoires de la Can 2015. 
 
«Beaucoup de progrés on été fait au niveau de l’organisation lors des deux premiers matchs de l’équipe nationale, au niveau de la maitrise de l’environnement de l’équipe, de la capacité d’anticipation. Le même dispositif a été mise en place.  La  partie Tunisienne sera hébergée à Radisson à leur demande. Les équipes visiiteuses ont insisté pour aller à Radisson au lieu de Terrou Bi. On a apris des dispositions pour le match retour avec l’envoi de Abdoulaye Sow (vice-président Fsf) et Ibrahima Ndoye du ministére des Sports pour prépaer la venue de la délégation sénégalaise», a déclaré Me Augustin lors de son point de presse tenu hier, mardi 7 octobre au siége de l’instance fédérale. 
Sur le plan de l’organisation pratique du match, Me Senghor souligne que 53.500 tickets seront mis en vente pour la réception de l’équipe de Tunisie. 
 
Soit un nombre plus accru que les 45 milles tickets vendus lors du match conte l’Egypte. Les conditions de transport participent également pour le président Senghor, un des points sur lesquels la Fsf va s’appuyer pour maximiser les chances de qualification. 
 
«Si nous arrivons à disposer d’un vol spécial pour les trois matchs à l’extterieur, je suis sûr que l’on décrochera la qualification. Parce que le contexte fait que ces voyages qui sont longs si on arrive à les abréger,  dans des conditions de  confort, notre équipe ne risque pas de trébucher à l’extérieur. Nous n’avons pas encore la confirmation du mode de transport.  Un avion spécial ou l’avion présidentiel ? L’autorité présidentielle nous le confirmera dans les prochaines heures. Sur le principe, le nécessaire sera fait parce qu’il peut s’agir du match qui va nous propulser au Maroc en janvier 2015. Le prix à  payer va le valoir», soutient-il.
 
Un budget de 168.272.054 F Cfa  dégagés pour les deux matchs
 
Pour les deux prochains matchs des Lions, Me Augustin Senghor indique que le montant global s’éléve à 168 272 054 Fcfa. Ce montant dira-t-il inclut les primes de victoires, les indemnités de l’encadrement, le transport local de l’équipe de Tunisie et les indemnités des commissaires et arbitres, les billets d’avions pour les frais de la mission avancée, la  pharmacie et les primes.  
 
Mais aussi les frais liés au match retour prévu  le novembre octobre prochain. 
 
L’hotel  de la taniére en gestation
 
Dans la recherche des moyens pour le football, la FSF, informe Me Senghor a lancé l’idée de la construction d’un hotel fédéral dont  le nom  a été discuté au  sein du comité exécutif de la Fsf. Cet hotel qui sera construit à côté du centre s’appellera Jules François Bocandé et fera office d’antre des Lions et va permettre de produire des fonds qui seront réinjectés dans le football. Cette structure va porter le  nom de  la  Taniére d’Essamay, surnom donné par les supporters de Casa sports au défunt footballeur Bocandé.  
 
«La Fifa que nous avons soumis la requête a accepté de financer cet hôtel. On  nous a informé qu’elle va financer la premiére tranche à hauteur de 500 mille dollars.  Au debut de l’année prochaine, ils vont lancer un autre projet goal. Ils nous  ont demandé  de leur soumettre en même temps une demande de financement  pour le projet qui s’appelle «income génération», générateur de revenus», confie le président de la Fsf avant d’ajouter : «Nous voulons nous autonomiser et augmenter les ressources du football. L’hôtel nous permettra de générer des fonds. La Fiifa a accepté de financer pendant un an, un chef de département marketing. Nous sommes en train de le finaliser. La semaine prochaine, nous allons finir le processus de choix. Il faudra gérer les moyens de notre football».
 
 La FSF  est également en train de peaufiner une politique de marketing et de sponsoring et elle est sur le point d’engager dans l’administration fédérale un permanent qui va s’occuper en plein temps de la gestion marketing. «On peut avoir le meilleur agent marketing mais le vrai détonateur, c’est l’équipe qui gagne», fait-il remarquer.
 
Le football a son coût
 
Sur le volet des ressources du football, le patron du football sénégalais rappelle : «Rien que le championnat que nous avons terminé,  a coûté au bas mot 1,2 milliard de FCfa. Les gens ne se posent pas la question d’où l’on va trouver l’argent. Aujourd’hui, l’Etat nous accompagne bien par rapport à l’équipe nationale. En revanche, pour les autres équipes, l’Etat a très vite affiché sa position en  nous disant de chercher nos propres moyens. Nous, on se bat pour cela. Aujourd’hui, on est arrivé à présenter des équipes en cadets, en junior et  en football féminin et nous avons intégralement pris en charge ces équipes.  C’est très coûteux. Mais le football coûte ce qu’il coûte. Rien que  le budget d’un championnat peut reunir les budgets d’une trentaine de fédérations. Les bonnes comparaisons, il faut les faire à l’échelle nationale. Il faut comparer le standing de notre équipe nationale  à celui des autres équipes en Afrique. Aujourd’hui, le combat est d’avoir un accompagnement de l’Etat ou de trouver des mécanismes pour que plus de moyens viennent au sport. Même si cela ne sera pas des moyens directs de l’Etat», fait-t-il remarquer.
 
JO et Jeux africains dans le tableau de bord
 
Pour la prise en charge des équipes nationales, la Fsf a déjà confirmé Aliou Cissé dans son poste en vue de la qualification aux prochains Jeux olympiques et des jeux africains.  
«Nous avions confirmé Aliou Cissé qui fait du bon travail depuis lors.  Les difficultés, on les connait.  Les tirages ont été faits. On connait nos adversaires aux JO et aux Jeux africains. Pour l’equipe olympique, nous sommes dans un programme qui se  déroule déjà depuis la fin de la derniére édition. Nous avons pris la résolution avec la Direction technique de travailler dans la durée. Nous allons travailler à mettre notre équipe et nos entraîneurs dans de bonnes conditions. On ne va pas donc se focaliser sur l’aspect financier mais ce que l’expérience du passé aux JO peut nous rapporter. On le voit avec l’équipe A et tous ses joueurs qui sont passés dans le filtre de l’équipe olympique et qui sont en train de faire leur place dans l’équipe A », avance Me Senghor
 
Des avancées sur la situation des entraîneurs
 
Revenant sur la rémunération des entraîneurs des équipes nationales, Me Augustin Senghor  soutient qu’il y a des avancées avec l’arrivée du ministre Matar Ba. «Le ministre nous avait demandé de réactualiser leur situation. Ce qui reste, est une réunion à faire. Les situations sont différentes d’un entraîneur à un autre. Il y en a qui ont  terminé leur période de contrats et qui ne sont plus en poste. Il y a tout un travail à faire. Nous avons envoyé tous les contrats. Il y avait une volonté de changement de politique de l’Etat qui n’était plus prêt à assumer la charge de ces salaires. C’est un acquis qu’il faut conserver dans l’intérêt du football sénégalais. Nous nous battons pour cela et nous avons une bonne oreille du ministre Matar Ba. Il faut accelerer le processus pour la rencontre mixte. C’est un dossier qui avance et nous espérons qu’il va se décanter avant la fin des qualifications», renseigne t-il.
Mi-novembre pour démarrer le championnat de ligue pro
 
Me Augustin Senghor note que le début du championnat national a été calé pour le début du mois de  novembre et il sera précédé par le tournoi du parlement qui va se jouer du 31 octobre au 2 novembre avec un retour à la formule de 4 équipes. Il opposera ainsi le Cayor Football club, champion de national 1, l’As Pikine de L1, le détenteur de la Coupe du Sénégal représenté par l’équipe finaliste, olympique de Ngor et Guiédiawaye Fc le détenteur de la Coupe de la Ligue.  
 
Le démarrage du football professionnel est, quant à lui,  arrêté pour le samedi 15 et le dimanche 16  novembre. Pour ce qui concerne la Ligue amateur, elle démarre les samedi 6 et dimanche 7 décembre 2014. 
 
Cette saison, il s’agit d’un championnat régional qui va regrouper les meilleures équipes avec au bout un tournoi de montée.  Le football féminin quant à lui  démarre le samedi 3 et dimanche 4 janvier 2015.
 
Pour la saison à venir, Me Augustin Senghor a estimé que les équipes engagées pour les campagnes africaines doivent songer à jouer au stade Amadou Barry pour l’As Pikine ou  au stade Demba Diop
 
« En l’état actuel, ni le terrain de Ngor, ni de Pikine ne peut tenir des compétitions. Les délais sont trop courts pour  pouvoir les réfectionner. Il faut qu’ils pensent à jouer au stade Demba Diop ou à Amadou Barry pour Pikine. L’essentiel est que l’O. Ngor et l’As Pikine aient des équipes compétitives.  Le véritable mal ce n’est pas un mal de stade mais c’est le fait que l’on n’a pas assez de moyens mais aussi avec les titres que l’on gagne, tous les joueurs partent. Si on arrive  à trouver des moyens de les maintenanir ici, on peut  faire de bonnes campagnes»,   confie-t-il.

source: http://www.sudonline.sn/le-fsf-met-les-bouchees-doubles-pour-hisser-le-niveau-de-l-organisation_a_21122.html