Même si le porte-parole du parti de Idrissa Seck, Abdourahmane Diouf, a confié dans L’As du week-end que leur formation «est (toujours) dans la coalition Benno bokk yaakaar», il reste que des caciques du parti présidentiel militent pour ce qu’ils appellent une «punition» des Rewmistes qui, considèrent-ils, «sont plutôt, de fait, à la périphérie» de la coalition. Des députés de l’Apr visent Thierno Bocoum, président de la Commission comptabilité et contrôle de l’Assemblée nationale, membre de la Conférence des présidents, et Ndèye Maguette Dièye, secrétaire élue du bureau. Oumar Sarr, chef de file des parlementaires de son parti et auteur de la proposition de loi portant retour du quinquennat au Perchoir, étant recalé au Parlement de la Cedeao. Des Apéristes estiment que le Président Macky Sall doit «aller jusqu’au bout de sa logique» d’«éloigner» les Rewmistes de «toute possibilité de nuire». Pour les hommes de Macky Sall, Idrissa Seck et son parti feront tout, à chaque fois que l’occasion leur est offerte, pour «mettre du sable dans son couscous». Ce «couscous» de Mimi Touré auquel les ministres Diouf et Guèye sont invités à «manger» n’est pas du goût de Abdourahmane Diouf qui tranche, officiellement cette fois-ci, dans L’As : «Oumar Guèye et Pape Diouf ne représentent pas Rewmi dans le gouvernement.»
Au-delà du mandat de Niasse
Le mandat de Moustapha Niasse était l’attraction du renouvellement annuel du mandat du bureau de l’Assemblée nationale qui a expiré depuis fin juillet dernier. Le leader de l’Alliance des forces de progrès (Afp) avait indiqué à Oumar Sarr qu’il ne voterait pas sa proposition de loi. Le remaniement ministériel, qui a confirmé le ministre progressiste, Alioune Sarr, à son poste semble prolonger le bail entre les deux têtes de l’Exécutif et du Législatif. Octobre sera le mois de Rewmi, sans doute, et confirmera la rupture ou la continuité du contrat entre Idrissa Seck et Macky Sall. En attendant les Locales de 2014 et les investitures, aussi bien pour le quota de Rewmi dans Bby au niveau national qu’à Thiès où le fauteuil du maire est l’objet de toutes les convoitises.
Mais Rewmi ne veut pas réagir sur des «on dit» en attendant que ceux qui le veulent «enlèvent leurs cagoules».
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