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DOCTEUR MOUHAMADOU BAMBA NDIAYEDeux ans après sa cuisante défaite, l’énigmatique  Président Abdoulaye WADE revient avec une mobilisation extraordinaire qui a véritablement surpris la quasi-totalité des observateurs  et experts (politologues, sociologues, psychologues, etc.) ; on continue d’épiloguer sur ce phénomène, et jusqu’à ce jour, personne n’est arrivé à fournir une explication satisfaisante, encore moins de prévoir les lendemains politiques de notre pays, tant les conséquences sont nombreuses, imprévisibles et complexes. Et tout cela augure une nouvelle ère politique particulièrement opaque et ténébreuse. Ainsi, WADE a indéniablement ajouté de la complexité à la perplexité qui régnait déjà en maître absolu dans un monde ayant perdu ses repères (moraux et éthiques), et véritablement en perdition.

Le retour de WADE qui avait beaucoup fait pour les religieux ne pouvait pas ne pas susciter un certain enthousiasme, comme témoignage de reconnaissance, mais aussi un embarras manifeste et donc des réserves pour ne pas incommoder le pouvoir en place. Et en tant que régulateur sociaux, ils ont tous prêché la paix et exhorté les deux parties à se retrouver et à dialoguer. Ainsi, le dialogue politique que tous les gens épris de paix et de justice prônaient depuis la première alternance et qui n’a jamais eu lieu, se trouve relancé et s’impose véritablement comme la seule alternative pour sortir notre pays d’une campagne électorale perpétuelle, compromettant toutes nos velléités d’émergence.

Et à l’évidence, les nouveaux rapports de forces induits par le retour de WADE devraient faciliter les choses ; oui, c’est le seul moyen pour convaincre un président élu au second tour de s’inscrire dans une perspective de rassemblement, de réconciliation, et donc de cogestion du pouvoir avec ses adversaires ; et pourtant, c’est l’attitude la plus démocratique et la plus rationnelle, voire la seule véritable voie de salut. En vérité, un Président de la République élu au second tour est toujours mal élu, sa majorité est toujours artificielle, car obtenue par divers compromis, voire compromissions ; on est toujours très loin d’un véritable plébiscite, quelque soit le score engrangé ; c’est ainsi qu’après une période d’euphorie et d’illusions, le désenchantement est presque toujours la règle, comme en témoigne la situation que nous vivons actuellement ; les dissensions au sein de la mouvance présidentielle se font jour ; la demande sociale est toujours là et plus accrue ; la corruption et le népotisme que l’on croyait révolus sont entrain de prospérer.  Bref, rien n’est véritablement réglé ; et  légitimement, tout permet de prédire que la crise multiforme (économique, alimentaire, énergétique, scolaire et politique) qui nous accable très durement risque de perdurer, s’il n’ya pas une alternative à l’alternative proposée. Oui, le pays est divisé ; aucun parti politique ne peut plus, à lui seul, exercer le pouvoir ; et à l’évidence, seule la réconciliation des patriotes, toutes obédiences confondues, peut permettre de pacifier l’espace politique et de faire face solidairement à la crise. C’est donc sur ce chantier que le Président Macky Sall devrait s’investir, avec le concours de son ancien mentor, le Président WADE – et tous les patriotes, toutes obédiences confondues. Et dans cette perspective de réconciliation nationale, ils devraient donc nécessairement s’élever au dessus des contingences politiques et n’œuvrer que pour les retrouvailles des patriotes – la « paix des braves ». C’est une exigence démocratique ! En effet, une élection n’est rien d’autre que l’arbitrage du peuple entre diverses approches, diverses visions, à priori inconciliables, pour conduire le pays vers le salut, et donc le développement durable. Ainsi, tous les protagonistes devraient respecter le verdict populaire et se retrouver après, pour l’exécution du programme retenu – amendé en fonction de la représentativité des protagonistes. En vérité, deux patriotes doivent toujours pouvoir s’entendre, s’ils ne sont mus que par la volonté de construire le pays ; sinon, l’un d’entre eux a très certainement des desseins inavoués. Et donc, à l’évidence, si nos hommes politiques avaient réellement compris le sens d’un scrutin, il ne devrait plus y avoir que des ‘’gouvernements d’union nationale’’. Oui, dans une telle logique, n’est-il pas antidémocratique de ne pas rallier la majorité après le verdict du peuple ? N’est-t-il pas tout aussi antidémocratique de vouloir neutraliser et anéantir une opposition, à tout prix ? Oui, il faut savoir autant perdre que gagner. Perdre et rallier, gagner et rassembler !

En vérité, seule une telle perspective permettrait de ré crédibiliser nos hommes politiques et donc de les réconcilier avec le peuple ; sinon, bienvenue au règne des ‘’religieux’’, comme cela s’est passé ailleurs. Il est grand temps que nos hommes politiques se persuadent définitivement que le modèle ‘’pouvoir – opposition’’ hérité des occidentaux n’est pas approprié dans un pays musulman ; en vérité, de l’union des cœurs jaillit toujours la miséricorde divine. Oui, nous n’avons pas le même profil de développement que les occidentaux ; ces derniers semblaient avoir l’hégémonie dans ce domaine, mais la crise économique et financière est là pour montrer les limites de leur approche du développement ; oui, en privilégiant le développement technologique (industriel) au détriment du développement humain (moral), ils ont définitivement rompu avec la ‘’voie du bien-être’’ - et donc du ‘’véritable développement’’.

Nous demeurons persuadés qu’on ne peut pas réussir en politique en mettant Dieu entre parenthèses ; et malheureusement telle est l’idéologie laïque, celle de la République, dans notre pays pourtant musulman à plus de 95% (croyant, à près de 100%). Et indéniablement, c’est là la véritable cause de l’exacerbation des dissensions politiques, mis en exergue par le retour triomphal de WADE – Un contre-pouvoir providentiel ! Oui, selon le Prophète (PSL), ‘’il n’est pas un peuple qui ait rompu le pacte le liant à Dieu et à ses envoyés, sans que Dieu ne l’ait soumis à un ennemi étranger qui l’ait dépossédé d’une partie de ses biens (colonisation sous toutes ses formes) ; et Dieu éprouvera, en les dressant les uns contre les autres, les peuples dont les gouvernants ne se soumettent pas au Livre de Dieu et qui tourneront en dérision ce que Dieu a révélé. [Oui, voilà les véritables raisons de nos dissensions !!!]. ». Il est donc grand temps de promouvoir une nouvelle façon de faire la politique, reposant sur l’éthique et la connaissance des ‘’Textes Sacrés’’ (Thora, Evangile, Coran) qui constituent une ‘’explication de toutes choses’’, et d’œuvrer donc pour un véritable partenariat entre le temporel et le spirituel. Oui, l’implication des religieux dans la politique est plus que nécessaire pour l’agencement d’une cité juste, car c’est avant tout un problème de changement de comportement moral. Et là, les hommes politiques ont véritablement montré leurs limites. Il urge donc de réformer la vision du monde que l’Occident nous a inculquée et imposée depuis plus d’un demi siècle – Une vision ‘’antéchristique’’ et donc ‘’borgne’’ ; oui, nous devons être reformatés à partir des valeurs de notre religion – l’Islam, en l’occurrence, et qui ne sont guère différentes de celles prônées par les autres religions monothéistes (Christianisme et Judaïsme). Oui, il est inadmissible que l’idéologie laïque (‘’anticléricale’’) que le colonisateur nous a laissée continue de prospérer dans notre pays, musulmans à plus de 95%, alors que les religions ont vocation d’expliquer le monde ; cela est manifestement irrationnel et antidémocratique -  car la démocratie, il faut le reconnaître, c’est essentiellement une affaire de rapports de forces, avec la garantie des droits fondamentaux pour les minorités – ce que garantit explicitement toutes les religions monothéistes. Et c’est dire que les réformes institutionnelles en vue devraient nécessairement intégrer cette importante donne ; sinon le Plan Sénégal Emergent (PSE) ne sera que du vent !!! Oui, ‘’à chaque génération, sa mission politique ; la servir ou la trahir’’ !!!

 

DOCTEUR MOUHAMADOU BAMBA NDIAYE

Ancien Interne des Hôpitaux de Dakar

Pédiatre à Thiès

Recteur de l’Université Virtuelle ‘’La Sagesse’’ de la Fondation Serigne Babacar SY Ihsaan- Bienfaisance (Thiès)

Rétro confirmateur (Consolateur) du Mahdi, Son Eminence Serigne El Hadj Madior CISSE, fils spirituel de Serigne Babacar SY, khalife de Cheikh Ahmad TIDJANI Chérif – le ‘’Sceau des Saints’’ et ‘’Christ de la Parousie’’ (Jésus fils de Marie revenu). (*) 

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(*) [Audio et écrit] Elucidation de la problématique du Mahdi [Arguments tirés du Coran et de la Tradition du Prophète (PSL)]. https://sites.google.com/site/missionmahdi/retour_oumar_foutiyou_tall