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Afrique   Le Fonds des nations Unies pour la population (Unfpa), le centre de recherche en économie et finance appliquées de l’université de Thiès  (Crefat) organisent le lundi 20 juin un symposium de haut niveau sur le thème « Dividende démographique et développement de l’Afrique ». Cette rencontre sera suivie par la 11e conférence internationale du réseau Nta (comptes de transferts nationaux) prévue du 20 au 24 juin à Saly.  

 

Le Sénégal va abriter la 11e conférence internationale du réseau Nta (comptes de transferts nationaux) prévue du 20 au 24 juin 2016. Pour la première fois, le continent africain accueille cette importante rencontre. Dans le cadre de cet événement spécial, l’Unfpa (Fonds des nations unies pour la population, le centre de recherche en économie et finance appliquées de l’université de Thiès (Crefat) et le gouvernement du Sénégal organisent un symposium de haut niveau sur le dividende démographique et le développement en Afrique le lundi 20 juin  à Dakar. L’objectif de ce symposium est d’offrir un espace de rencontres et d’échanges constructifs, de s’accorder sur un cadre d’actions basé sur les évidences et les leçons apprises et  d’informer sur la feuille de route du sommet de l’Union Africaine sur le dividende démographique.

 

 
 
Selon Dr Latif Dramani, coordonnateur du Crefat qui s’exprimait hier, jeudi 16 juin, lors d’une conférence de presse organisée à Dakar en prélude de cet événement, cette rencontre est une opportunité unique de poursuivre le dialogue amorcé avec de hauts responsables politiques et autre acteurs du développement. A l’en croire, ce symposium verra la participation d’éminentes personnalités au rang d’anciens chefs d’Etats, des délégations ministérielles, des experts et membres de la société civile.
 
Revenant sur le thème de cette rencontre, Dr Dramani indique que le dividende démographique est la croissance économique qui peut résulter de la force de travail des jeunes. «On fait des dividendes lorsqu’on crée des emplois pour les jeunes. Actuellement tous les pays en Afrique au sud du Sahara, sauf le Maghreb, sont à un stade où il y a une forte jeunesse. Donc  le continent africain est le continent qui a le plus de potentiels. C’est le continent où la croissance est en train de monter le plus. Donc il faut faire travailler cette jeunesse si on veut développer l’Afrique», explique-t-il.
 
Pour sa part, Dr Justin Koffi, coordonnateur du projet Autonomisation des femmes et dividende démographique au Sahel (Swedd en anglais), estime que la jeunesse doit être perçue comme une opportunité extraordinaire pour le développement du continent africains. «Nous allons mettre les jeunes au centre du développement parce que nous avons compris qu’aucun pays ne peut se développer s’il n’intègre pas la dimension jeune dans sa politique. La jeunesse ne doit pas être perçue comme une bombe à retardement mais comme une opportunités extraordinaire pour le développement», a-t-il laissé entendre.
 
source: http://www.sudonline.sn/la-question-discutee-lundi-par-des-experts-a-dakar_a_30323.html