Au terme de leur expertise, les membres des commissions rogatoires lui prêtent, dans leur rapport, plus de 98 milliards supplémentaires dont il devra justifier la licéité dans trente jours sous peine d’être inculpé et placé une nouvelle fois sous mandat de dépôt par la Commission d’instruction de la juridiction spéciale. La date butoir est callée au 14 octobre, soit trois jours avant la fin de l’instruction du premier dossier prévu le 17 octobre.
Un nouveau dossier que le plus célèbre détenu de Rebeuss a consulté dans le fond mercredi et jeudi derniers avant de recevoir, ce vendredi, sa seconde mise en demeure. Etonnés par ce rebondissement dans l’affaire Karim Wade, les responsables du Parti démocratique sénégalais (Pds) parlent d’«acharnement» et de «vengeance d’Etat». Les Libéraux pensent qu’une personne dans les liens de la détention ne peut recouper des documents à partir de sa cellule pour justifier la licéité de biens supposés mal acquis. Ainsi, croient-ils, «ils (les juges de la Crei) n’ont rien trouvé. Ils veulent maintenir Karim en prison parce qu’ils savent qu’ils n’ont rien de solide». Quoi qu’il en soit, Karim Wade est retourné hier à 14 heures à la prison de Rebeuss où il séjourne depuis bientôt cinq mois. Certains de ses co-inculpés comme Bibo Bourgi, Mbaye Ndiaye, Pape Abdou Diassé ont bénéficié de liberté provisoire pour «raisons médicales».
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