Par Anthony Nugan le vendredi 22 août 2014
Catégorie: Web NEWS

Lettre de reconnaissance à la première Dame

Madame la première Dame,  l’auteur du bestseller « les hommes viennent de mars et les femmes de Vénus » John Gray ne vous a pas certainement  rencontré, sinon, elle reformulera sa fameuse boutade « Le masculin est dans l’action, le féminin est dans l’être ». Vous alliez parfaitement l’être et l’action !

A la femme qui a permis à ma petite Marguerite de se soigner en Tunisie et de nous revenir guérie, goûtant désormais aux délices de la vie, reconnaissante à jamais pour sa bienfaitrice, merci de nous avoir ouvert votre cœur, de nous avoir tendu vos mains généreuses. Merci simplement Madame la première dame.

 Vous ne nous connaissiez pas, et la petite  Maguy, mes enfants et moi n’en reviennent toujours pas ! Sans tambours ni trompettes,  vous avez aidé votre prochain, par la grâce divine, vous avez offert ce minimum vital, cet espoir de lendemains meilleurs.

 

Vous êtes, à mon humble avis, une vraie femme de solidarité. Votre geste, vos gestes, devrais-je dire,  ont rempli mon cœur de bonheur  et de toute une reconnaissance éternelle. Oui, la  mémoire de mon cœur vous parle.

 

A mon voisin musulman venu rendre visite à notre petite fille convalescente, je témoignais de votre soutien considérable, il ne s’étonna guère ! Il me confia que c’est vous, Madame la première Dame, par votre soutien discret, qui a permis la finition des travaux de la mosquée du quartier.

Imbues de ces fortes valeurs morales et sans distinction de races ou de religion, vous honorez votre mari, Monsieur le Président de la République et le peuple sénégalais. Ne vous lassez jamais et continuez s’il vous plaît Madame dans cette bonne direction !

 

 " Heureux ceux qui placent en toi leur appui ! Ils trouvent dans leur cœur des chemins tous tracés. Lorsqu'ils traversent la vallée des pleurs, ils la transforment en un lieu plein de sources, et la pluie la couvre aussi de bénédictions " (Psaumes 84 :6-7).

Vous m’ excuserez Madame d’avoir rompu «  notre pacte de discrétion et d’omerta » car ma foi et ma dignité m’obligent à témoigner devant les Hommes et devant l’histoire.

 

Que Dieu vous bénisse.

Charles Ali  Dione

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