Les déboires judiciaires se poursuivent pour Mouhamadou Lamine Massaly. Fraîchement libéré à la suite de l’affaire qui l’a opposé à la présidente du Conseil économique, social et environnemental (Cese), Aminata Tall, qu’il a qualifiée de «prostituée politique», le jeune Libéral a affaire cette fois-ci à la gendarmerie de Colobane.
Il a été placé en garde à vue hier. A sa sortie de la Section de recherches mardi dernier, il a aussitôt rallié la Permanence du Pds où il a fait une déclaration. «J’ai fait l’objet d’un kidnapping (…) Au moins, que l’on respecte ma dignité ! J’ai eu à occuper de hautes fonctions dans ce pays. Les gendarmes m’ont torturé», s’insurgeait-il. Des propos que les pandores considèrent comme de la «diffamation». Convoqué hier soir par les éléments du commandant Cheikh Sarr, Massaly a été placé en garde à vue.
Pourtant, il démentait également. «C’est une institution que je respecte beaucoup. Il ne m’est jamais venu à l’esprit d’insulter la gendarmerie où de lui coller une mauvaise étiquette. En ce qui concerne la torture à laquelle j’ai fait allusion dans la presse, je voulais tout simplement dire que j’ai été obligé de dormir sur les carreaux en cette période de froid, sans couverture. Donc, toute interprétation erronée ou incompréhension de mes propos ne saurait m’engager. Je n’ai jamais été tabassé par qui que ce soit lors de ma garde à vue», précisait-il. Des justifications qui n’ont apparemment pas convaincu les gendarmes.
Dans un communiqué, le Comité directeur du Pds dénonce «ces pratiques indignes qui portent atteinte à l’honneur» de la gendarmerie et informe que Massaly a décidé de «cesser toute forme d’alimentation».
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source: http://www.lequotidien.sn/new/index.php/component/k2/en-garde-a-vue-pour-une-deuxieme-fois-massaly-begaye-a-la-gendarmerie.html