Lettre ouverte à Bertrand Teyou, l’écrivain camerounais qui a incendié la mairie de Besançon.
Cher frère de plume et compatriote,
J’ai appris la nouvelle comme tous les autres frères et sœurs africains et européens. Je ne savais vraiment pas que penser. L’acte avait déjà été commis. Les larmes étaient déjà entrain de couler. La stigmatisation ne pouvait que s’accroitre. Être en colère n’était que l’état d’âme général ! Condamner fermement cet acte ne pouvait qu’être qu’une réaction normale face à l’horreur de la situation. Personne ne pouvait approuver ce qui venait de se passer. Nous nous sentions, Camerounais, Africains et Caribéens, tous un peu tristes de voir comment une belle âme comme toi, a pu sombrer sans que personne ne puisse te tenir la main et t’aider à t’en sortir.